À Madagascar, le secteur privé incite l’État à renouer un dialogue transparent, constructif et régulier pour la relance de l’économie nationale. De retour de sa participation à la réunion de la Confédération générale des entreprises de la Côte d’Ivoire, les autorités ont présenté en exemple les succès économiques dus à la bonne relation entre le gouvernement ivoirien et ses entreprises.
Très affectée par les retombées néfastes de la pandémie du covid-19, le secteur privé malgache demande en urgence une politique de relance au Gouvernement pour amortir les effets de la crise. De retour de sa participation à la réunion de la Confédération générale des entreprises de la Côte d’Ivoire, Madagascar veut s’inspirer du succès économique du gouvernement ivoirien et ses entreprises.
La fermeture des frontières du pays durant 15 mois a plongé l’économie malgache dans une récession de 2% et une inflation de 3%. Avec le ministère des Finances et les douanes, le secteur privé a travaillé sur un document de relance économique du pays à courte échéance, basé sur une fiscalité incitative, tant au niveau des impôts que des taux de douanes.
Le 14 août dernier, les Groupements et Syndicats professionnels du secteur privé à Madagascar ont adressé une lettre au chef de l’État, soulignant la nécessité de planifier une sortie de crise. À ce sujet, ils souhaiteraient établir un calendrier pour que les entreprises puissent se projeter et reprendre leurs activités et investissements.