Deux tiers du fonds de souveraineté promis aux œuvres sociales : c’était l’engagement du président de la Transition malienne, Assimi Goïta, en Juin 2021. Quatre ans plus tard, quel bilan ? Des actions concrètes ont été menées, mais les interrogations demeurent.
Deux tiers du fonds de souveraineté promis aux œuvres sociales : c’était l’engagement du président de la Transition, Assimi Goïta, en juin 2021. Quatre ans plus tard, où en est-on ? Dans les quartiers de Bamako, la promesse s’illustre parfois en lumière. Ces derniers mois, plusieurs grands axes de la capitale ont été électrifiés, soulageant riverains et commerçants. À l’Hôpital du Mali, 1000 panneaux solaires ont été installés récemment. Une bouffée d’oxygène pour les services de soins, souvent victimes de coupures d’électricité.
À l’intérieur du pays, la présidence a également inauguré des forages d’eau potable, distribué du matériel agricole, offert des bourses aux jeunes orphelins et des aides ont été distribuées aux familles vulnérables.
Derrière ces actions concrètes, une question reste cependant en suspens : le président avait promis d’allouer deux tiers de son fonds de souveraineté aux œuvres sociales. Pourtant, aucun document budgétaire détaillé ne permet aujourd’hui de vérifier le respect de cet engagement. Parallèlement, la priorité budgétaire reste la sécurité, avec des hausses significatives sur les dépenses militaires. En attendant plus de transparence , les maliens eux continuent d’attendre des réponses concrètes à leurs besoins essentiels.