Le 22 août 2025, au palais de Koulouba, le Président de la Transition malienne, le Général Assimi Goïta, a reçu les rapports annuels 2023 et 2024 du Médiateur de la République. Cette remise symbolise l’importance croissante de l’institution, désormais perçue comme un indicateur clé des relations entre l’État et les citoyens.
Sanogo Aminata Mallé, Médiateur de la République, a remis au président de la transition, le général Assimi Goïta, les rapports annuels de 2023 et 2024. Ces rapports soulignent une nette amélioration de la confiance des citoyens maliens envers l’institution, qui joue un rôle clé dans la résolution des conflits entre l’administration et les usagers.
“Je voudrais vous féliciter pour les initiatives déjà prises dans le sens de l’ appropriation par le peuple malien des missions du médiateur de la république comme en témoigne l’intérêt croissant des Maliens et des Maliennes pour l’espace d’interprétation démographique et ID. Ça intérêt Faut-il le rappeler, elle constitue une marque de confiance progressive que le médiateur de la république se doit de capitaliser dans la durée”
Assimi Goïta, Président de la transition – Mali
En 2023, le Médiateur de la République a reçu 6 074 usagers et traité 63,75 % des 240 réclamations enregistrées. En 2024, la fréquentation a presque doublé pour atteindre 11 693 usagers, témoignant d’un recours accru des citoyens à l’institution. Les litiges les plus fréquents concernent la gestion foncière, les démarches administratives et l’exécution des décisions de justice.
“On sait que votre credo est la pacification des relations entre l’administration et les administrés qui privilégie le recours juridictionnel. En Cela Votre mission est parfaite, cohérence avec nos valeurs sociétal, véritable ressort, qui ont toujours permis de résorber les crises dans la gouvernance”
Assimi Goïta, Président de la transition – Mali
La progression des chiffres témoigne d’une dynamique positive : un nombre croissant de Maliens considèrent le Médiateur de la République comme un recours fiable pour résoudre les conflits de manière pacifique. Cette évolution renforce peu à peu la responsabilité de l’État et la défense des droits des citoyens. Selon ses précisions, les réformes politiques et institutionnelles envisagées dans la Constitution, promulguée le 22 juillet 2023, permettront « d’améliorer la gouvernance dans le service public du Mali.



