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Mali : les autorités condamnent la présence de mercenaires ivoiriens sur leur sol

https://vimeo.com/729275267

Depuis le 10 juillet le gouvernement malien s’active à trouver des réponses logiques à la présence de militaires ivoiriens sur son sol, militaires lourdement armés selon les déclarations des autorités. Dans un communiqué télévisé, le colonel Abdoulaye Maiga, Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation a formellement indiqué qu’après moults vérifications, il s’agirait de mercenaires.

Les autorités maliennes sont formelles. Les militaires ivoiriens interpellés en date du 10 juillet à l’aéroport international Modibo Keïta sont  selon la convention de l’OUA, des mercenaires,. Ils sont accusés de vouloir briser la dynamique transitionnelle en cours au Mali selon le porte parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga, par ailleurs Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. Une procédure judiciaire devrait s’ouvrir pour faire toute la lumière sur cet incident.

Le gouvernement malien de transition a décidé de mettre fin à la protection immédiate de la compagnie aérienne Sahelian Aviation Services (SAS) par les forces étrangères et d’exiger leur départ de la proximité immédiate du territoire malien. La compagnie Sahelian Aviation Services (SAS) a confié sa sécurité aux forces maliennes. Et la transmission de ce dossier à l’autorité compétente.

Colonel Abdoulaye Maiga, Porte parole du Gouvernement

Suite à leur interpellation les 49 militaires, avaient avancé plusieurs versions sur la raison de leur présence. Notamment, une mission confidentielle, et d’autres justificatifs qui impliquent la Mission de stabilisation onusienne, l’opérateur allemand Sahelian Aviation Services (SAS). Par ailleurs, ni l’Etat ivoirien ni la Minusma n’ont reconnu avoir déployé un tel dispositif. Pour les autorités maliennes, la présence de ces militaires n’est encadrée par aucune procédure et elle viole par ailleurs  plusieurs aspect  du droit international.

Cet incident intervient après le renouvellement du mandat de la Minusma. Donc les réserves formulées par le gouvernement malien n’ont pas été prises en compte, dans le nouveau mandat de la Minusma

Aboudramane Coulibaly, Analyste politique

Le 3 juillet 2022, le sommet de la CEDEAO avait approuvé le nouveau délai de transition de 24 mois proposé par les autorités maliennes. S’en était suivie la levée des sanctions dont l’ouverture des frontières terrestres et aériennes entre les Etats membres de la CEDEAO et le Mali. Afin de consolider cet élan de refondation, les autorités maliennes invitent le gouvernement ivoirien à coopérer dans le cadre de l’affaire des mercenaires.

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