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Mali : levée de la suspension des activités des partis politiques

Après une interdiction de trois mois, les activités politiques sont de nouveau autorisées au Mali. Le gouvernement de transition a annoncé, le 10 juillet 2024, la levée de la suspension des activités des partis politiques et celles des associations à caractère politique dans le pays. La suspension des activités politiques, largement contestée par plusieurs partis et membres de la société civile, était notamment motivée par des raisons sécuritaires pour l’organisation sereine du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale du 13 avril au 10 mai 2024.

Interdites depuis le 10 avril 2024, les activités politiques sont de nouveau autorisées au Mali. Dans un communiqué du Conseil des ministres le 10 juillet 2024, le gouvernement malien a annoncé la levée de la suspension des activités des partis politiques et celles des associations à caractère politique à travers le pays. La mise en arrêt des activités politiques au Mali était notamment motivée par des raisons sécuritaires liées à l’organisation du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale du 13 avril au 10 mai 2024.

“C’est une avancée importante dans le cadre du renforcement de l’État de droit qui consolide les libertés démocratiques. Mais ce qu’il faut déjà comprendre c’est que cette décision est intervenue dans une situation d’exception de crise sécuritaire et malheureusement, elle n’a pas été souhaitée par les populations. On peut comprendre que les autorités de la transition s’inscrivent dans le cadre de l’ouverture du dialogue politique avec les instances et les groupements politiques du Mali pour une sortie de crise.” 

Aboudramane Coulibaly, Analyste politiqueMali

Les autorités de transition maliennes ont indiqué que la suspension des activités politiques dans le pays a permis de contenir les menaces à l’ordre public autour du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Plusieurs partis et membres de la société civile avaient saisi la Cour suprême pour l’annulation de la décision gouvernementale. Le non-respect de la mesure de suspension a conduit à l’arrestation de onze opposants politiques, dont les anciens ministres Moustapha Dicko, Yaya Sangaré et Mohamed Ali Bathily le 20 juin 2024, à Bamako.

“Cette mesure d’apaisement intervient probablement après le premier sommet de l’AES. On peut comprendre des ingérences extérieures de certains pays voisins, notamment le Niger et le Burkina Faso dans le cadre d’un retour à une pacification de l’espace politique.”

Aboudramane Coulibaly, Analyste politiqueMali

Actuellement détenues dans différentes maisons d’arrêt du pays, les personnalités arrêtées sont poursuivies pour tentative de déstabilisation et atteinte à la sécurité de l’État. Cependant, la date de leur procès n’a pas encore été fixée.

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