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Mali – Relance du Dialogue National : près de 50 partis absents des concertations avec l’exécutif

Une cinquantaine de partis politiques signataires de la Déclaration Commune du 31 mars 2024 ont boycotté les concertations avec le gouvernement, exprimant ainsi leur soutien à 11 responsables politiques incarcérés. Ils ont sollicité l’intervention de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) pour assurer la tenue des élections et la publication d’un calendrier électoral, afin de revenir à l’ordre constitutionnel et éviter les contestations de 2020. Après une suspension des activités politiques au Mali, une réunion le 15 juillet 2024 visait à relancer le dialogue politique, avec le déploiement de l’AIGE à l’intérieur du pays et la préparation des élections.

Une cinquantaine de partis politiques signataires de la Déclaration Commune du 31 mars 2024 ont boycotté les concertations avec le gouvernement. Convoqués le 15 juillet 2024 par l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) du Mali, cette coalition de partis a exprimé, par l’observation de la politique de la chaise vide, son soutien à 11 responsables politiques  incarcérés depuis plus de 3 semaines.

“C’est difficile que nous participions à de telles activités alors que nos camarades sont derrière les barreaux. Je voudrais vraiment rappeler pourquoi nos camarades sont derrière les barreaux. Ils ont juste souhaité qu’on puisse revenir à l’ordre constitutionnel normal. Nous, en tant que camarades politiques de ces leaders politiques qui sont aujourd’hui derrière les barreaux, il ne serait pas juste, ni digne pour nous de répondre à quelque activité concernant ce processus de retour…”

Youssouf DIAWARA, Président du parti YelemaMali

Les partis politiques ont sollicité l’intervention de l’AIGE afin de rassurer les Maliens quant à la tenue des élections et à la publication d’un calendrier électoral. Selon eux, il est essentiel de revenir à l’ordre constitutionnel afin de calmer le climat politique dans le pays et d’éviter un retour aux contestations de 2020.

“La Constitution de notre pays, du 18 juillet 2023, en son article 186, stipule qu’au Mali, le fondement de tout pouvoir réside dans la Constitution. En son article 37, elle stipule qu’au Mali la souveraineté n’appartient qu’au peuple qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect ou par voie de référendum et qu’aucun individu, aucune fraction de peuple ne peut s’en attribuer l’exercice…Notre combat est de dire aujourd’hui que le peuple malien a beaucoup souffert et qu’il est temps que les Maliens se mettent ensemble. Si nous nous mettons ensemble, si nous voulons diriger le pays, il faudra organiser des élections transparentes et crédibles”.

Amadou KOITA, Président du Parti socialiste Yeleen KuraMali

Après une suspension de plus de deux mois des activités politiques au Mali, la réunion du 15 juillet 2024 avait pour but de relancer le dialogue politique dans le pays. Le président de l’organe électoral malien s’est réjoui de son déploiement à l’intérieur du pays, de la disponibilité des matériels électoraux, de l’actualisation du fichier électoral, de la formation de ses membres et de la répartition des nouvelles circonscriptions électorales conformément au nouveau découpage  administratif. 

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