Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest Nana Akufo-Addo a proposé une transition de douze mois au pouvoir militaire à la tête du Mali. Les observateurs estiment qu’une adoption de cette proposition pourrait conduire à la levée des sanctions infligées au pays depuis le 9 janvier 2022.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est prête à négocier une transition de 12 mois avec le pouvoir militaire à la tête du Mali. Ce délai, jugé acceptable par le président en exercice de la CEDEAO Nana Akufo-Addo, doit conduire le Mali à la tenue d’une élection présidentielle pour un retour à un pouvoir légitime dans le pays.
Cela fait actuellement deux mois que des sanctions économiques de la CEDEAO ont été infligées au Mali. Depuis, le gouvernement peine à tenir ses engagements envers ses partenaires financiers de la sous-région. Des observateurs pensent qu’une adoption de la proposition de la CEDEAO pourrait conduire à la levée des sanctions en cours.
Selon des médias maliens, la sortie du président de la CEDEAO est une piqûre de rappel adressée à la junte malienne. Un chronogramme électoral est urgemment attendu par l’instance sous-régionale, après que le régime actuel du Mali soit revenu sur sa décision de tenir des élections en ce mois de février 2022, qui s’achève.