La jeunesse constitue le potentiel de l’Afrique. Selon les responsables du groupe Attijariwafa bank, ce potentiel doit être la première force du continent en cultivant l’excellence et en s’appuyant sur l’inclusion et l’égalité des changes. C’est ainsi que le groupe bancaire marocain s’engage à s’investir pleinement dans le renforcement du capital humain africain. Une ambition confirmée à l’occasion de la deuxième édition du colloque “Talents africains” du groupe Attijariwafa Bank les 2 et 3 décembre dernier au Maroc.
En 2030, 173 millions de jeunes seront dans le système éducatif en Afrique dont 20 millions d’étudiants, contre 9 millions actuellement. Alors, il est impératif pour les Etats africains de déployer et de massifier les hubs d’excellence selon l’avis des experts à l’occasion de la deuxième édition du colloque “Talents africains” du groupe Attijariwafa Bank abrité par le Maroc les 2 et 3 décembre dernier. A ce titre, la digitalisation apparaît, plus encore probablement en Afrique, comme une opportunité de réforme.
Toutefois, le continent fait encore face au défi de la fuite des cerveaux. Plusieurs de ses prodiges chercheurs sont systématiquement recrutés ailleurs, et ne reviennent pratiquement plus vers l’Afrique. Ainsi, une politique pour faire revenir les talents en Afrique est plus que nécessaire.
L’investissement dans le système éducatif africain pour faire émerger des pôles d’excellence académiques peut contribuer au renforcement des compétences des acteurs financiers. Ceci devrait nécessairement impliquer le secteur privé africain.