La croissance économique du Maroc devrait connaître une modération à la fin du premier trimestre de 2024. Selon les prévisions du Haut Commissariat au Plan (HCP), le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer à 2,4% à fin mars 2024, contre 3,5% à la même période en 2023. Ce ralentissement serait dû au léger retard enregistré par les installations des cultures précoces et la baisse de la pluviométrie dans le démarrage de la campagne agricole 2023/2024.
Au Maroc, la croissance économique nationale devrait être modérée au premier trimestre de 2024. Selon les perspectives du Haut Commissariat au Plan (HCP), le produit intérieur brut (PIB) du pays d’Afrique du nord devrait se situer à 2,4% à fin mars 2024, contre 3,5% au cours de la même période en 2023. Le retard sensible de l’installation des cultures précoces dans le démarrage de la campagne agricole 2023/2024, le déficit pluviométrique des quatre premiers mois de la campagne qui aurait atteint 53%, seraient les principales causes du ralentissement du PIB.
La croissance attendue du Maroc devrait atteindre 2,5% alors que les estimations prévoyaient une croissance d’au moins 3% en sachant aussi que l’ année dernière à la même période pour le même semestre on a atteint une croissance de 3,5% donc il y a quand même une rétractation de la croissance qui s’explique par différents facteurs et notamment le premier facteur c’est le secteur agricole qui n’a pas autant donné comme on le prévoyait, on a eu moins de pluies donc le secteur agricole a été moins fécond.
ALSENY THIAM, Economiste – Guinée
Par ailleurs, la valeur ajoutée des industries extractives, estimée à -11,8% en 2023, poursuivrait son redressement, avec une augmentation de 9,4% en variation annuelle.
Il faut aussi souligner la croissance du secteur extractif notamment le secteur extractif minier qui a permis d’avoir une croissance de plus de 9% pour le seul secteur des extractions donc je pense que cela a permis de remonter la moyenne et d’avoir une croissance globale qui s’est située autour de 2% sans oublier aussi dans le secteur industriel, le secteur automobile aussi qui a connu une forte croissance, cette forte croissance du secteur industriel a permis de compenser le ralentissement dans les autres secteurs.
ALSENY THIAM, Economiste – Guinée
La reprise partielle de la production agricole, des services et des exportations nettes du Maroc, selon le dernier rapport de la Banque mondiale, devrait se renforcer à moyen terme avec une croissance du PIB réel qui devrait atteindre 3,1 % en 2024, 3,3 % en 2025 et 3,5 % en 2026.