L’indice des prix à la consommation au Maroc a enregistré une hausse de 4,9% au cours du mois de septembre 2023, comparé à la même période de 2022, tiré essentiellement par les prix des produits alimentaires d’après le Haut-commissariat au plan (HCP). Les hausses des produits alimentaires observées entre août et septembre 2023 concernent principalement les Légumes avec 3,5%, les Huiles et graisses avec 2,5%, les Viandes et le Lait, fromage et œufs.
Au Maroc, l’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de septembre, une hausse de 4,9%, comparé à la même période en 2022, tiré essentiellement par les prix des produits alimentaires, indique le Haut-commissariat au plan (HCP) dans sa dernière note d’information. Cette variation résulte de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 9,9% et de celui des produits non alimentaires de 1,3%, révèle le Haut-commissariat au plan (HCP).
“Après effort, rebond post COVID-19, l’année dernière, l’économie marocaine a subi en 2023, une pression croissante de chocs. Il y avait une grave sécheresse, qui s’est couplée à une flambée de prix de matière première, si on prend le pétrole, le pétrole est présent dans tous les secteurs de l’économie, si bien, en bien qu’en service et une augmentation de prix du pétrole impact négativement les prix de revient de ses biens et services et les entrepreneurs vont répercuter sur leur prix de vente. C’est l’inflation pour pouvoir garder leur Marge bénéficiaire.”
Boubacar BA, Économiste – Sénégal
Les hausses des produits alimentaires observées entre août et septembre 2023 concernent principalement les Légumes avec 3,5%, les Huiles et graisses avec 2,5%, les Viandes et le Lait, fromage et œufs avec 2% et le Café, thé et cacao et les Eaux minérales, boissons rafraîchissantes, jus de fruits et de légumes avec 0,4%. En revanche, les prix ont diminué de 0,8% pour les poissons et fruits de mer. Quant aux produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des Carburants avec 6%, fait savoir la note d’information du HCP.
“Il y a de bonnes perspectives en soi, parce que aujourd’hui est beaucoup plus sujet à des éléments sur lesquels elle ne maîtrise pas, comme l’évolution des matières premières, et bien entendu les phénomènes climatiques et puis avec le malheur qui leur est arrivé il y a de cela quelques semaines quelques mois, ça n’a pas arrangé les caisses de l’État, Mais on ne peut pas dire aujourd’hui que l’économie marocaine soit menacée dans son évolution. Elle a des agrégats qui sont forts on peut dire plutôt que c’est conjoncturelle”
Boubacar BA, Économiste – Sénégal
Pour les observateurs, si l’inflation progresse trop fortement, cela peut avoir des répercussions dommageables pour l’économie marocaine, car les prix des biens et des services augmentent plus rapidement que les revenus. Le suivi d’indicateurs économiques tels que l’IPC permet dans ce cadre aux ménages de mieux planifier les dépenses.