Le Maroc célèbre désormais le 31 octobre comme « Aid Al Wahda », une nouvelle fête nationale proclamée par le roi Mohammed VI pour marquer l’unité et l’intégrité territoriale du pays. Cette annonce intervient peu après le soutien de l’ONU au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, un territoire disputé depuis des décennies.
Le Roi du Maroc Mohammed VI a décrété que le 31 octobre de chaque année serait désormais une nouvelle fête nationale marocaine, baptisée « Aïd Al Wahda » (Fête de l’unité). L’annonce a été faite ce mardi 4 novembre, après la résolution du 31 octobre 2025 du Conseil de sécurité des Nations unies qui a marqué un tournant dans le dossier du Sahara marocain. Cette nouvelle fête nationale vise à célébrer « l’unité nationale et l’intégrité territoriale » du Maroc. Elle sera également une occasion solennelle lors de laquelle Sa Majesté le Roi accordera traditionnellement Sa grâce.
Après 50 ans de sacrifice, nous voici enfin au point de départ avec l’aide de Dieu. Dieu et ses bénédictions ont ouvert un nouveau chapitre sur le chemin de la consolidation: le Sahara marocain et le règlement final de ce conflit.
Mohammed VI, Roi du Maroc
Cette nouvelle fête nationale aura pour vocation d’être un moment fédérateur permettant à la nation d’exprimer son attachement aux valeurs sacrées et aux droits légitimes du Royaume. C’est un événement d’autant plus marquant qu’il s’agit de la première instauration d’une fête nationale par le roi Mohammed VI depuis qu’il a accédé au trône en 1999.
La Fierté réside dans cette transformation historique qui coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la Marche verte et le 70e anniversaire de l’indépendance du Maroc.Avec cela je suis heureux de partager ce moment avec vous aujourd’hui. Un sentiment de soulagement quant au contenu de la dernière décision au Conseil de sécurité, nous vivons un moment charnière, un tournant dans l’histoire du Maroc moderne.
Mohammed VI, Roi du Maroc
Le Sahara, ancienne colonie espagnole jusqu’en 1975 , est un territoire majoritairement contrôlé par le Maroc, considéré comme « non autonome » par l’ONU et disputé par les indépendantistes du Front Polisario (soutenus par l’Algérie). Jusqu’alors, le Conseil de sécurité des Nations unies pressait toutes les parties de reprendre des négociations interrompues en 2019. Une résolution, adoptée le 31 octobre à l’ONU, a marqué un tournant en demandant de discuter sur la base du Plan d’autonomie marocain. Ce plan, présenté en 2007 et soutenu par la vaste majorité des Etats du monde, propose une autonomie du vaste territoire désertique sous la seule souveraineté marocaine.
