Le Roi Mohammed VI a donné le 24 avril 2025, le coup d’envoi des travaux pour la construction de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant les villes de Kénitra et de Marrakech. Le budget de l’extension de cette ligne est de plus de 5 milliards d’euros sans le coût du matériel roulant, a indiqué l’agence officielle marocaine La nouvelle ligne devrait être opérationnelle à l’horizon du Mondial 2030 organisé par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Le Roi Mohammed VI a lancé, jeudi 24 avril 2025, les travaux de construction de la Ligne à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech. D’une longueur d’environ 430 kilomètres, le projet de la LGV Kénitra-Marrakech traduit la vision du Roi en faveur de l’amélioration de l’offre ferroviaire nationale. Ce programme généra 430 000 emplois durant les travaux et 2000 postes permanents. Son financement est partagé à 53 % entre l’État et les collectivités territoriales contre 43 % pour l’Office national des chemins de fer (ONCF) .
“Il y aura un impact positif sur lesquelles la LGV va passer, Tanger, Kenitra, Rabat, Casablanca, Marrakech, mais aussi Fez et Meknès. D’où la ligne de train va être reliée à la LGV au niveau du nord de Kénitra, et qui prend des parts de Tanger”
Mohamed Rabie Khlie , Directeur de l’Office national des chemins de fer – Maroc
Avec ce nouveau projet, les temps de parcours seront de 1 heure entre les villes de Tanger et Rabat, 1h40 entre Tanger et Casablanca et de 2h40 entre Tanger et Marrakech, soit un gain de temps d’environ 2 heures sur chaque ligne. Le projet devrait également permettre de relier Rabat à l’Aéroport International Mohammed V de Casablanca en 35 minutes, tout en desservant le nouveau stade de Benslimane. Il est prévu également un service à grande vitesse entre les villes de Fès et de Marrakech avec un temps de parcours estimé à 3h40. Les premiers TGV entre Kenitra et Marrakech, sont attendus dès novembre 2029.
“Nous tombons sur un temps de parcours entre Tanger et Rabat d’une heure, Tanger à Casablanca de 1h40. Et puis nous allons desservir les principaux points importants du pays, notamment l’aéroport de Rabat.”
Khalid khairane, Directeur du pôle des projets à l’office national des chemins de fer – Maroc
Grâce à ce projet de modernisation, c’est l’ensemble du réseau ferroviaire marocain qui connaît une véritable renaissance. Cela inclut non seulement l’extension du réseau à grande vitesse vers Marrakech, mais aussi la mise à jour, le renforcement et le renouvellement de la flotte de trains de l’Office national des chemins de fer (ONCF). De plus, un nouveau système de transport en commun sur rails et un nouvel écosystème industriel porteur sont également créés.