La ville de Rabat au Maroc abrite depuis les 5 et février 2024 une conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenus intermédiaires. Les participants venus de 32 pays dont de nombreux représentés au niveau ministériel, et de 23 agents de développement des nations unies et autres institutions internationales et régionales, se penchés sur les défis et les opportunités des pays à revenu intermédiaire. plus de précision dans cet élément.
Le 6 février 2024 s’est ouverte à Rabat capitale du Maroc, la conférence de haut niveau sur les pays à revenus intermédiaires. Avec pour thème central « solutions pour relever les défis de développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation », ces rencontre de haut niveau réunit les dirigeants venus des quatre coins du monde et met au centre des débats, la question de la croissance et la soutenabilité des dettes et le développement des pays à revenus intermédiaires.
Le fardeau de la dette ne cesse de croître, la pandémie, les conflits dans certaines parties du monde, et les catastrophes climatiques ont durement frappé les économies s’en est suivie une baisse des financement, une dépréciation monétaire, une pression croissante sur les paiements entraînant mécaniquement une recrudescence de la dette publique.
NASSER BOURITA, Ministre des Affaires étrangères
Avec pour objectif, de mettre en lumière le potentiel des pays à revenus intermédiaires et de discuter des défis, y compris les lacunes de financement auxquels ces pays sont confrontés dans la mise en œuvre de « l’Agenda 2030 », la conférence de Rabat donne une opportunité supplémentaire d’approfondir le débat sur le soutien qu’apporte le Système de développement des Nations Unies, les institutions régionales et internationales et autres partenaires de développement.
Les écarts dans la coopération pour le développement se sont accentués au moment ou même ou les pays à revenus intermédiaire ont plus que jamais besoin d’une attention particulière. De faite, une coopération soutenue est nécessaire pour renforcer l’investissement dans le développement durable et préserver la dynamique de développement qu’ils ont pu instaurer car limiter l’accès de ces pays aux sources de financement revient à les pénaliser pour leur succès et progrès en matière de développement au lieu de les récompenser et les encourager.
NASSER BOURITA, Ministre des Affaires étrangères
Selon les statistiques, les pays à revenu intermédiaire constituent à eux seuls, près de 75 % de la population mondiale avec un revenu national brut par habitant compris entre 1 136 et 13 845 dollars. Malgré leur poids démographique et une croissance économique rapide, leur participation à la gouvernance des institutions internationales de prise de décision demeure faible. La rencontre qui s’ouvre dans le royaume chérifien posera sur la table des échanges plusieurs problématiques telles que les objectifs de développement durable, les changements climatiques et l’appui financier des pays à revenus intermédiaires. Les résultats de ces 2 jours de travaux sont donc vivement attendus pour mettre en place un système à même de profiter à tous les acteurs, y compris les pays à revenu intermédiaire dans leur marche vers le développement.