Suite à l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations Unies le 31 octobre 2025, le Maroc est entré dans une nouvelle phase d’engagement national. Sur instruction du Roi Mohammed VI, les partis politiques et les principales parties prenantes ont été invités à participer à des consultations visant à actualiser la proposition d’autonomie pour la région du Sahara. Cette initiative renforce la souveraineté du Maroc et répond à la reconnaissance internationale de sa stratégie fondée sur l’autonomie pour résoudre ce différend régional de longue date.
Le 10 novembre 2025 au Maroc, les conseillers principaux du roi Mohammed VI ont rencontré les dirigeants des partis représentés dans les deux chambres du Parlement marocain au Cabinet royal à Rabat. L’ordre du jour consistait à affiner l’initiative d’autonomie initialement proposée en 2007, désormais renforcée par la résolution 2797, qui la reconnaît comme un cadre crédible pour les négociations. La consultation met l’accent sur une approche participative, réunissant les acteurs politiques autour de la vision royale afin de transformer les avancées diplomatiques en actions concrètes.
Après le succès diplomatique obtenu par le Maroc dans le dossier du Sahara marocain, il était temps que le Maroc saute sur l’occasion pour concrétiser ce qui a été obtenu avec l’aide du président Donald Trump qui a été suivi par la France. Donc, Sur le plan international, le Maroc démontre que les dossiers de l’autonomie du Sahara marocain est une solution qui l’arrange. C’est une solution qui renforce la puissance du Maroc, la superficie du Maroc, la puissance du Maroc sur le plan international et régional. Et sur le plan géostratégique, ces pays se voient agrandir sa façade maritime, notamment du côté atlantique, avec toutes les richesses qu’il y a dans la zone économique exclusive.
Kerwin Mayizo, Analyste politique
La portée stratégique de l’initiative dépasse le cadre de l’unité nationale. Elle aborde la question du statut des Marocains vivant dans les camps de Tindouf et signale aux acteurs régionaux et internationaux que le Maroc est prêt à mener la phase finale du processus de règlement. Sur le plan diplomatique, ce processus intervient à un moment où l’ONU a indiqué un changement d’orientation en désignant le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine comme base des négociations, renforçant ainsi la position du Royaume dans la région. Parallèlement, la participation nationale vise à asseoir la légitimité et à projeter une image de consensus autour de la « cause du Sahara », qui est centrale à l’identité nationale et à la stratégie régionale.
Sur le plan interne, c’est donner l’image d’un consensus sur la cause sahraoui que tous les partis politiques s’associent au roi pour mener à bien ses projets, ses projets qui constituent une cause nationale, mais cela sera aussi à l’avantage des sahraoui qui vont avoir une région autonome, mais qui connaîtra enfin le développement économique, Parce qu’il faudrait choisir entre le développement économique et les camps, continuer à rester dans les camps. Et en même temps qu’on en verra à l’international, une image des Marocains unis derrière une cause en train de la concrétiser.
Kerwin Mayizo, Analyste politique
La consultation nationale représente une étape décisive dans la traduction des succès diplomatiques du Maroc en politique intérieure et en leadership régional. Soutenu par la résolution 2797, ce processus vise à garantir aux habitants du Sahara le bénéfice de l’autonomie, du développement et de la réintégration. En réponse à l’invitation du Roi, les dirigeants des partis politiques ont affirmé leur engagement à soumettre leurs propositions à Sa Majesté le Roi dans les plus brefs délais.



