Dans une approche significative pour la protection de la biodiversité en haute mer le 21 septembre, le Maroc a officiellement signé le traité sur la protection de la biodiversité en haute mer lors d’une cérémonie tenue au siège des Nations Unies. Il s’agit d’un accord international qui vise à protéger et à préserver la flore et la faune marines des menaces qui pèsent sur elles dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale des États côtiers. Objectif, combler le vide juridique existant en matière de conservation et de gestion des écosystèmes marins en haute mer.
mar Hilal, le représentant permanent du Maroc aux Nations unies à New York, a signé le 21 septembre la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (BBNJ). La signature de cette convention s’est tenue en marge de la 78è session de l’Assemblée générale de l’ONU positionnant le royaume en tant que 75è pays à avoir signé cet instrument au terme de 18 ans de négociation multilatérale.
Ce traité est d’une importance capitale à mon sens dans la mesure où il a un caractère contraignant, ce qui a pour avantage de mettre les États face à leurs responsabilités ou à l’heure redevabilité.
Jerome KOUMBA , Expert en Environnement – Congo
7ème pays africain en termes de longueur du littoral, le maroc possède deux façades maritimes, longue de 3500 kilomètres. La signature du traité sur la protection de la biodiversité en haute mer, devrait permettre au royaume de mieux contribuer à la protection des eaux internationales et de plus en plus soumise à la pression de l’activité humaine et où se développe toutes sortes de trafics.
Contrairement à l’accord de Paris COP 21 2015, ce traité vient combler un vide juridique qui a toujours existé au sujet de la protection et la préservation des écosystèmes marins et leur biodiversité. Mais pour le moment nous ne sommes qu’à l’étape de la signature et il faut attendre encore la ratification.
Jerome KOUMBA , Expert en Environnement – Congo
La haute mer, qui représente 64% des océans du globe, génère 50% de l’oxygène que nous respirons et absorbe 25% du gaz carbonique provenant des activités humaines. Selon les données des Nations Unis, seul 1 % de la haute mer fait l’objet de mesures de conservation, d’où le bien fondé de ce traité international adopté en juin 2023 et destiné à lutter contre les menaces marines pour protéger d’ici à 2030, 30 % des terres et des océans de la planète.
