La République du Ghana a suspendu ses relations diplomatiques avec la « RASD ». Selon un document officiel du ministère ghanéen des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, adressé au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Royaume du Maroc. Cette décision, selon le gouvernement ghanéen, vient en appui aux « efforts de bonne foi » du royaume chérifien de trouver une solution à la question du Sahara occidental qui soit acceptable pour toutes les parties.
Quarante-six ans après la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 1979, la République du Ghana a suspendu toutes ses relations diplomatiques avec la « RASD », une entité du front Polisario, selon un document officiel daté du 7 janvier 2025 du ministère ghanéen des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains à l’étranger du Royaume du Maroc. Cette décision, selon le gouvernement ghanéen, est en soutien au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara Occidental.
« Le Maroc gagne en effet en influence diplomatique grâce à la reconnaissance de sa position concernant le Sahara occidental. Aujourd’hui, le Ghana annonce la suspension de ses relations avec le Polisario, ce qui constitue une véritable victoire pour le roi, qui marque ainsi des points. »
Hichem Ben Yaiche, analyste politique – Tunisie
Tout en exprimant son soutien aux « efforts de bonne foi » du pays nord-africain pour trouver une solution à la question du Sahara qui soit acceptable pour toutes les parties, le gouvernement ghanéen a également décidé d’informer immédiatement le gouvernement du Royaume du Maroc, l’Union africaine et les Nations unies de cette position par la voie diplomatique, selon le même document.
« Cette année, je pense que nous verrons. Il y a une offensive en cours, qui est entre les mains des grands acteurs et surtout à l’appel de pays comme les Etats-Unis et la France. Il ne faut donc pas s’étonner de voir autant de monde impliqué. »
Hichem Ben Yaiche, analyste politique – Tunisie
Grâce à l’impulsion donnée à la question du Sahara marocain par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, 46 pays, dont 13 pays africains, ont rompu ou suspendu leurs relations avec la République arabe sahraouie démocratique depuis 2000.
