Après sa prise de fonction le 15 janvier 2025, le nouveau chef de l’Etat mozambicain Daniel Chapo a récemment souligné que les contrats avec Total Energies et ExxonMobil étaient encore à la phase d’investissement et n’avaient pas encore commencé à produire à pleine capacité. Ainsi, le nouveau gouvernement ne révisera aucune clause contractuelle sur les projets de gaz naturel liquéfié prévus.
Le président du Mozambique, Daniel Chapo, a confirmé que le pays ne souhaitait pas revoir les conditions de ses projets de gaz naturel liquéfié (GNL), essentiels pour son économie. Mentionnant le projet de 20 milliards USD de TotalEnergies à Cabo Delgado, suspendu depuis 2021 en raison de l’insurrection islamiste, le chef de l’Etat mozambicain précise que son gouvernement ne pouvait pas modifier l’accord, car la société française n’a pas encore commencé la production de gaz.
« Ils font actuellement des investissements, les contrats sont nouveaux, c’est pourquoi il n’y a pas lieu de revoir les contrats dans ces cas-là, car ils ne sont même pas encore entrés en vigueur, en termes d’exploitation. »
Daniel Chapo, Président de la République – Mozambique
Le nouveau gouvernement du pays d’Afrique australe mise sur les projets énergétiques pour révolutionner l’économie et remettre sur des bases plus sûres des finances publiques fragiles. Au Mozambique, Total Energies et ExxonMobil envisagent de reprendre la construction de leurs projets de GNL dès amélioration de la situation sécuritaire à Cabo Delgado. A cet effet, ce projet de GNL ne sera pas opérationnel d’ici 2029 comme espéré selon Total Energies.
“ Le terrorisme est un phénomène mondial pas seulement au mozambique, mais dans le monde entier. C’est un phénomène qui nécessite une lutte sur le terrain. A l’heure actuelle, les forces armées de défense du Mozambique et le soutien d’autres pays voisins tels que la Tanzanie, aussi le Rwanda font un excellent travail sur le terrain.”
Daniel Chapo, Président de la République – Mozambique
Le Mozambique dispose de trois projets approuvés pour exploiter les vastes réserves de gaz naturel du bassin de Rovuma, l’un des plus grands au monde, tous situés au large de la province de Cabo Delgado. Deux de ces projets d’envergure impliquent le transport du gaz depuis le fond marin, son refroidissement dans une usine terrestre, puis son exportation sous forme liquide par voie maritime.