Des étudiants namibiens évoluant à Cuba exhortent le gouvernement à simplifier le processus d’accréditation des ingénieurs et des architectes, faute de quoi les diplômés ne peuvent pas être employés de manière permanente. Cet appel a été lancé dimanche 29 décembre 2024 lors d’une réunion avec le ministre des Travaux publics et des Transports, John Mutorwa.
Lors d’une réunion tenue le 29 décembre 2024, avec le ministre des Travaux publics et des Transports, John Mutorwa, les étudiants namibiens qui poursuivent des études à Cuba ont exhorté le gouvernement à simplifier les processus d’enregistrement ou d’accréditation au Conseil d’ingénierie et au Conseil des architectes.
Cela pose des problèmes car pour l’enregistrement, nous devons être encadrés par des ingénieurs agréés et, compte tenu du fait que le ministère ne dispose pas toujours d’un bon nombre d’ingénieurs ou d’architectes agréés, il devient un peu difficile de former les étudiants.
John Amukasha, Etudiant en ingénierie
En Namibie, après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants en ingénierie sont tenus de s’inscrire auprès du Conseil des ingénieurs et du Conseil des architectes. Il s’agit de deux organismes statutaires qui réglementent le champ d’exercice au sein des professions susmentionnées. Les diplômés ne peuvent pas être employés de manière permanente sans une accréditation complète des deux conseils, une exigence que déplorent les étudiants qui souhaitent intégrer le monde professionnel.
C’est lent peut-être, mais c’est en cours et vous avez raison de dire que nous devons abroger complètement la loi actuelle sur l’ingénierie de 1996, et la loi sur l’architecture, c’est archaïque. C’est frustrant, il y a un certain nombre d’étudiants, et certains d’entre eux sont chez eux pour s’inscrire.
John Amukasha, Etudiant en ingénierie
Selon les experts, de nombreux jeunes namibiens ont des ambitions mais plusieurs obstacles les empêchent de transformer leurs idées en entreprises viables qui pourraient contribuer à l’économie et créer des emplois pour d’autres. En 2023, le taux de chômage des jeunes en Namibie est resté quasiment inchangé, autour de 38,03 %, ce qui marque la troisième baisse consécutive du taux de chômage des jeunes, contre 38,58% en 2022 selon les données de l’agence nationale de la statistique du pays.