Selon le ministère des Relations internationales et du Commerce de la Namibie, le pays a officiellement lancé ce lundi 30 juin sa toute première nouvelle expédition d’exportation dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En participant à cette initiative continentale, la Namibie ambitionne de stimuler son industrialisation, d’ouvrir de nouveaux débouchés pour ses entreprises, notamment les PME.
La Namibie a expédié, ce 30 juin 2025, sa première cargaison d’exportation dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) depuis le port stratégique de Walvis Bay. Cette démarche, supervisée par le ministère des Relations internationales et du Commerce (MIRT), illustre la volonté du pays de concrétiser le commerce intra-africain et de s’intégrer pleinement au marché unique africain, en accord avec l’accord gouvernemental ratifié.
Nous ouvrons le secteur privé au continent africain pour affirmer que nous avons ratifié cet instrument ; le marché africain est désormais ouvert. Commerçons selon les règles de la ZLECAf. L’Afrique doit consommer ce qu’elle produit, et pour ce faire, nous devons nous industrialiser.
SELMA ASHIPALA-MUSAVYI, Ministre des Relations internationales et du Commerce
En intégrant un marché unifié de plus de 1,3 milliard de personnes avec un produit intérieur brut combiné dépassant 3 400 milliards USD, la Namibie entend transformer son économie, tout en ouvrant la voie aux services transfrontaliers. Outre les produits manufacturés, les secteurs du service comme la finance et la santé pourront désormais s’implanter plus librement dans les pays membres de la ZLECAf.
La ZLECAf offre aux entreprises namibiennes une formidable opportunité d’élargir leur présence sur le marché, de renforcer leur compétitivité et de contribuer à la croissance et à la diversification économiques.
Selma Ashipala-Musavyi, Ministre des Relations internationales et du Commerce
Cette expédition est une étape stratégique, ouvrant de nouvelles opportunités pour les exportateurs namibiens dans les secteurs agro-industriel, manufacturier et logistique, tout en stimulant la diversification économique et la création d’emplois. La ministre a également souligné l’importance de soutenir les PME, qui représentent 80 % des emplois en Afrique et sont souvent marginalisées dans le commerce international, afin d’assurer une participation inclusive.