400 millions de dollars. C’est le montant débloqué par la Banque mondiale au profit du Niger. Une enveloppe qui financera le Projet d’Intégration et de Connectivité du Sud-Niger.
Un accord signé synonyme de partenariat renforcé. Le Niger et la Banque mondiale ont signé ce 4 juin, un accord de financement de 400 millions de dollars. Cette enveloppe doit financer le PICSN, le Projet d’intégration de Connectivité du Sud Niger. Un projet phare pour le développement économique du pays, et qui cadre avec les objectifs du programme de la refondation 2025-2029.
“Nous allons tout faire avec les ressources disponibles pour réaliser nos projets dans le but de permettre aux Nigériens de s’interconnecter, de connecter le pays avec les autres Etats de l’AES et d’autres voisins. Le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires afin de garantir une bonne exécution et l’atteinte des objectifs de ce projet en respectant toutes les procédures et en faisant en sorte que les ressources soient utilisées à bon escient »
ALI MAHAMAN LAMINE ZEINE, Premier ministre – Niger
Le PICSN s’annonce comme un projet impactant pour plus de 16 millions de Nigériens. Alors que plus de 80% de la population vit de l’agriculture, ce programme a notamment pour objectif de désenclaver les zones à fort potentiel agricole et commercial. Un désenclavement qui se fera notamment par la réhabilitation de tronçons routiers prioritaires sur la section RN1 selon la Banque mondiale. Avec ce projet, le Niger projette par ailleurs de développer le commerce régional avec ses voisins, le Tchad et le Nigéria.
“Aujourd’hui, nous avons eu l’occasion de signer un accord de financement pour un programme d’investissement très ambitieux. Des investissements dans des infrastructures que l’état du Niger veut réaliser et pour lequel l’état du Niger a demandé un financement à la Banque mondiale. Il s’agit des infrastructures routières dans la zone Maradi Zinder. Toute la réhabilitation de la RN1 entre Maradi et Zinder va être financée par ce programme d’infrastructures et en plus il y aura 550km de routes rurales et connexes qui vont être financées dans le cadre de ce programme.”
HAN FRAETERS, Responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger – Belgique
Un programme qui prend aussi en compte les enjeux climatiques…En finançant ce PICSN, la Banque mondiale s’engage à ce que la réhabilitation et la modernisation des routes soient conformes aux normes de résiliences climat. Pour garantir la durabilité des infrastructures, la planification d’un entretien pluriannuel est prévue dans le cadre de ce projet.