Elle est connue pour sa riche histoire et sa culture, mais aussi pour sa fête populaire, le gerewol. Il s’agit bien du village peuls de Foudouk situé au Sahel à une centaine de kilomètres d’Agadez au Nord du Niger. À la découverte dans cette carte postale de ce village carrefour et martyr.
Petit village situé au Sahel, Foudouk est à une centaine de kilomètres d’Agadez au Nord du Niger. À Foudouk, sont regroupées une centaines de familles de la communauté ou tribu wodaabé Bingawa, qui vivait entre Ingal, Tchirozerine et Aderbissinat. Ils sont plus communément appelés bororos, terme qui signifie l’espèce de zébus bororodji qu’ils élèvent. Fondée en 2001, par des peuls nomades, appelés les wodaabés, la création du village de Foudouk a permis à cette communauté l’ouverture d’une école pour leurs enfants. Ils espèrent ainsi permettre à leurs enfants de trouver d’autres moyens de vivre que de l’élevage de leurs troupeaux de plus en plus décimés par les sécheresses successives.
Principalement des pasteurs nomades et semi-nomades fermement attachés à leur système de valeurs traditionnel, les Wodaabe habitant de foudouk font partie de ce grand groupe ethnolinguistique que l’on appelle peul ou fulbe. Exclusivement nomades, ils se déplacent actuellement dans les plaines du Niger, migrent à travers l’Afrique de l’ouest avec leurs troupeaux depuis plus de 6 000 ans. Accueillants et hospitaliers, ils vivent en symbiose avec leurs troupeaux et ont gardé leurs coutumes ancestrales.
C’est ce peuple avec une riche histoire et culture qui organise chaque année le guérowol, une fête pour marquer la fin de la saison des pluies et célébrer les retrouvailles après que les différents tribus nomades traditionnelles Wodaabe aient convergé vers la frontière sud du Sahara Nigérien pour le pâturage.