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Niger : Le CNSP sollicite une modification du calendrier de la médiation

pour la troisième fois consécutive depuis le coup d’Etat contre le président Mohammed Bazoum, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a rejeté une mission de médiation à laquelle prend part la CEDEAO. Le 8 août 2023, des émissaires de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’ONU ont été refoulés aux portes de Niamey alors que la junte venait de boucler le 7 août 2023, une visite officielle avec une délégation malienne. Le Mali, comme la Guinée et le Burkina Faso soutiens du CNSP, sont opposés aux sanctions et à l’option militaire de la CEDEAO contre le Niger.

Des raisons de sécurité, prétexte du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie pour refuser une mission de médiation tripartite Union africaine, Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et Nations unies. Dans une lettre adressée à la CEDEAO le 8 août 2023, la junte a relevé un nécessaire report de la mission dans un contexte de menace d’intervention militaire ouest-africaine contre le Niger.

Tout en réitérant leur disponibilité à engager des discussions avec les délégationsou émissaires concernant la situation au Niger, comme indiqué à la mission conduite par l’ancien  président du Nigéria, Abdulsalami Abubakar, le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la CEDEAO, ne permet pas l’accueil ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises.


Conseil pour la sauvegarde de la patrie, communiqué Niger

C’est la troisième fois que le CNSP ferme la porte à une médiation conduite par la CEDEAO. Le bloc communautaire doit se rassembler en Sommet extraordinaire sur la situation politique au Niger, le 10 août 2023 à Abuja, au Nigéria. Même si plusieurs pays de la sous-région sont prêts à déployer des militaires au Niger, la voie diplomatique pour une sortie de crise reste une priorité pour la CEDEAO.

On peut croire que les rejets successifs vont freiner l’élan des négociations. Mais non, c’est juste une stratégie pour gagner du temps, parce que les autorités militaires veulent négocier en position de force et non de faiblesse

Daouda Emile Ouedraogo, analyste politiqueBurkina Faso

Sourd à la médiation de la CEDEAO, le Niger multiplie des rencontres avec les autorités du Mali et du Burkina Faso.  Réaffirmant leur solidarité au CNSP, les gouvernements maliens et burkinabè ont interpellé, le 8 août 2023,  les Conseils de paix et de sécurité de l’Union Africaine et de l’ONU sur l’impact humanitaire des sanctions de la CEDEAO.

Nous n’avons pas besoin de sanctions. Il y a assez de souffrances que nos populations traversent.

Abdoulaye Maiga, ministre de l’Administration territorialeMali

Les frontières aériennes et terrestres du Niger sont toujours fermées, depuis l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO pour un rétablissement du pouvoir du président Mohammed Bazoum, le 6 août 2023. Dans un communiqué conjoint sanctionnant une visite officielle à Niamey, du ministre malien de l’Administration Territoriale  le Colonel Abdoulaye Maiga, Mali et Niger ont appelé la CEDEAO à imposer des sanctions contre les terroristes qui sèment l’insécurité dans le Sahel.

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