Le ministère de l’Innovation, des sciences et de la technologie a créé le premier centre d’information toxicologique du Nigeria afin de contribuer à réduire l’engorgement des services d’urgence du pays et les décès liés aux toxines. Le centre fournira des solutions aux résidents qui ont été affectés par des toxines et qui ont besoin d’aide. Le gouvernement nigérian a souligné que le centre d’information toxicologique aiderait les communautés à économiser de l’argent sur les coûts des soins de santé liés aux empoisonnements.
Le conseil de recherche et de développement des matières premières a pris des mesures pour fournir des données authentiques et fiables sur la toxicité chimique en créant un centre d’information toxicologique, le premier du genre dans le pays. Cette initiative est devenue nécessaire car l’ampleur exacte des intoxications
chroniques résultant de la recherche de matières premières et de l’exploitation minière reste inconnue et de nombreux cas et causes de toxicité au Nigeria sont mal notifiés et signalés, et les risques sont mal caractérisés, évalués et gérés de manière systématique.
« Nous essayons en même temps de sensibiliser les gens, de créer un centre de données parce que la plupart des pays du monde ont des centres comme celui-ci, où vous obtenez des informations concernant les activités minières et plusieurs autres activités. Nous allons avoir des gens qui vont recevoir des appels, « Y a-t-il des cas d’empoisonnement quelque part ? et on leur dira quoi faire.
Emmanuel Kwaya, Directeur, Développement des installations industrielles
Le centre d’information toxicologique a pour mission de fournir des informations et des conseils toxicologiques sur la gestion de la contamination qui peut survenir lors de l’exploration, de l’exploitation et du traitement des minéraux et autres matières premières, en fonction du niveau de l’enquêteur.
« Nous avons formé des médecins à la toxicologie médicale, car ils vont s’adresser aux médecins et aux pharmaciens.
Anoka Njan, Chef de projet, Centre de toxicologie
Au Nigeria, les hôpitaux de soins tertiaires ne stockent pas d’antidotes conformément à la politique nationale en matière de médicaments, et le développement des centres de soins de santé et des professionnels en organisant des programmes de sensibilisation aux antidotes, une formation continue et la tenue de registres sur les cas d’empoisonnement, une situation que le gouvernement a l’intention d’inverser.