Le Nigeria a lancé lundi 23 décembre 2024 un centre d’opérations d’urgence pour lutter contre l’épidémie de fièvre de Lassa, qui a causé 190 décès et 1 154 infections. La maladie hémorragique virale, qui se transmet principalement par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés, a été classée comme une épidémie à haut risque par le Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC). S’exprimant lors d’une conférence de presse à Abuja, le directeur général du NCDC, Jide Idris, a souligné l’urgence de la situation.
En réponse à la fièvre de Lassa, une maladie hémorragique virale, qui a fait 190 morts et infecté 1 154 personnes en 2024, le gouvernement Nigérian a mis en place un centre d’intervention d’urgence. L’information a été révélée par le directeur général du Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC), Jide Idris, lors d’un point de presse, tenu lundi 23 décembre 2024 , à Abuja,.
Le centre d’opérations d’urgence a été activé pour assurer une coordination transparente des activités de contrôle et de gestion de la fièvre de Lassa en utilisant une approche « Une seule santé ».
Jide Idris , Directeur du Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC)
Le Centre des opérations d’urgence rationalisera les efforts de contrôle et de gestion de l’épidémie, en assurant une réponse coordonnée dans tous les États touchés du Nigeria. Les symptômes de la fièvre de Lassa comprennent de la fièvre, des maux de tête et, dans les cas graves, la mort. La maladie peut également se propager d’une personne à une autre par les fluides corporels.
Il y a eu une augmentation alarmante des cas de fièvre de Lassa et des décès au cours des quatre dernières semaines, ce qui témoigne de la gravité de l’épidémie .
Jide Idris , Directeur du Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC)
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié la fièvre de Lassa comme une maladie prioritaire en raison de son potentiel épidémique et de l’absence de vaccins approuvés. Les autorités Nigérianes exhortent la population à maintenir une bonne hygiène, à conserver les aliments en toute sécurité et à signaler rapidement les symptômes aux établissements de santé dans le cadre des mesures visant à freiner l’épidémie.
