Le gouvernement ougandais a signé lundi 14 octobre un contrat avec l’entreprise turque Yapi Merkezi pour la construction d’un tronçon de chemin de fer de 272 kilomètres reliant la capitale Kampala à la ville frontalière de Malaba. Une fois la construction terminée, cette ligne devrait permettre d’accroître les échanges commerciaux et de réduire les coûts de transport des marchandises.
Le 14 octobre 2024, l’Ouganda a signé un contrat avec l’entreprise turque Yapi Merkezi pour la construction d’un tronçon de chemin de fer de 272 kilomètres reliant la capitale Kampala à la ville frontière de Malaba. Le coût de construction de cette ligne est estimé à environ 3 milliards de dollars. Selon les autorités ougandaises, une fois terminé, le projet du chemin de fer SGR devrait relier l’Ouganda, pays enclavé, au réseau ferroviaire de son voisin kényan et au port maritime de Mombasa, situé sur l’océan Indien.
Ce projet devrait connecter la ville frontalière de Malaba à la ville de Kampala. La construction du tronçon de chemin de fer de 272 kilomètres devrait débuter en novembre et sera achevé après une période de 4 ans. Ce projet devrait permettre de faciliter le transport d’environ 25 millions de tonnes de cargaison par année.
Ondiro Oganga, Journaliste
Faisant partie d’un projet de ligne de 1 700 kilomètres, cette voie ferrée sera réalisée à 40% par des Ougandais. Le ministre des Travaux publics ougandais a ainsi exhorté l’entreprise turque à collaborer pleinement avec les entrepreneurs locaux. Selon lui, l’Ouganda utilisera ses propres fonds ainsi que des crédits provenant de certains organismes de crédit à l’exportation pour financer le projet, dont la construction devrait s’étaler sur 48 mois.
Il y a plusieurs avantages à ce projet notamment le fait qu’il permettra de réduire le coût du transport des produits à partir du port de Mombasa vers le port de Kampala de moitié. Jusque la, ca prenait environs 3500 dollars pour transporter un conteneur.
Ondiro Oganga, Journaliste
Selon Edward Wamala, ministre des travaux publique ougandais, le projet permettra d’accroître les échanges commerciaux et de réduire les coûts de transport des marchandises.
