Montpellier abrite jusqu’au 15 octobre prochain la Biennale Euro-Africa. Deux ans après la tenue du nouveau sommet Afrique France, la ville renoue de nouveau le dialogue entre les deux continents dans l’optique de bâtir un partenariat équilibré. Temps fort de cette première édition : deux jours d’échanges portés sur l’eau dans un contexte de raréfaction des ressources. Nous retrouvons sur place nos envoyés spéciaux Kamesh Catapoulé et Ousseynou Gueye.
Le 28 mars 2018, les Nations unies lançaient la décennie d’action sur l’eau pour le développement durable. Objectif : éviter une crise mondiale en explorant notamment des solutions pour une meilleure gestion de la ressource. Car l’urgence est bien réelle. D’après l’ONU, 40% de la population mondiale est touchée par une pénurie d’eau. Et les prévisions des experts sont alarmistes. L’ONU estime que d’ici 2050, “au moins une personne sur quatre vivra dans un pays où le manque d’eau douce sera chronique ou récurrent”. Comment faire face à cette raréfaction de la ressource ? Autant de défis qui sont abordés durant les Water Days qui se tiennent ici au cœur de Montpellier.
ERIC SERVAT – Directeur du Centre Centre International UNESCO ICIREWARD – France
Et les water Days se poursuivent jusqu’au 10 octobre. L’occasion pour les participants de revenir sur les engagements pris lors de la conférence des Nations unies sur l’eau tenue en mars dernier à New York.