Le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dénonce l’activisme armé dans le parc national des Virunga, ce qui contribue à la destruction progressive de la biodiversité de cet écosystème. Pour protéger ce parc, outre la fin de l’incursion des groupes armés, le dirigeant de la République démocratique du Congo plaide pour la diversification des sources de financement climatique entre autres, le développement d’un marché de carbone juste et équitable comme mécanisme de gestion durable aussi bien dans les trois bassins forestiers tropicaux que des autres massifs forestiers du monde.
Le Parc national des Virunga situé au Nord Kivu, est considéré comme la zone protégée la plus riche en biodiversité du continent africain. Le plus grand parc d’Afrique, avec ses 790 000 hectares, abrite un tiers des gorilles de montagne menacés d’extinction, des hippopotames, une riche faune et “une diversité d’habitats incomparable allant des marécages et steppes jusqu’aux neiges éternelles du Ruwenzori à plus de 5000 m d’altitude”, selon l’Unesco. Mais la rébellion du M23, soutenue par un Etat voisin selon les autorités de la République démocratique du Congo, menace ce site.
Il se passe actuellement dans le parc des Virunga une des réserves naturelles les plus importantes au monde en forêts et en biodiversité, un activisme armé qui met à mal cet écosystème qui le détruit et cela n’a pas été décidé à Washington, à Paris, à Bruxelles ou à Londres, ça a été décidé en Afrique et plus précisément à Kigali.
Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République – RD Congo
Avec plus de 62% des forêts du bassin du Congo, environ 70% de ses tourbières, plus de 52% de réserves d’eau douce de l’Afrique, la République démocratique du Congo tient à assumer son leadership environnemental. Compte tenu de son rôle stratégique dans la lutte contre les changements climatiques, le pays plaide pour la diversification des sources de financement climatique.
Nos États sont appelés à développer des programmes d’investissement mieux structurés visant non seulement la valorisation de nos ressources naturelles mais aussi le renforcement de la résilience de nos systèmes socio-économiques face à la crise climatique. La République Démocratique du Congo plaide pour la diversification des sources de financement climatique entre autres, le développement d’un marché de carbone juste et équitable comme mécanisme de gestion durable aussi bien dans les trois bassins forestiers tropicaux que des autres massifs forestiers du monde.
Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République – RD Congo
Le Président congolais suggère aux dirigeants soucieux de la sauvegarde de la biodiversité que l’amélioration des conditions socio-économiques des communautés locales gardiennes des forêts figure au centre de l’agenda de la gouvernance mondiale et les services écosystémiques fournis par celles-ci soient valorisées à juste titre.