“Reconnaissance internationale des génocides commis sur le territoire de la République démocratique du Congo”. C’est le thème d’un colloque international prévu à Kinshasa du 29 au 31 juillet prochain. Un colloque organisé par la CIA-VAR et le FONAREV, pour la vulgarisation et l’appropriation de la notion de genocost.
Un nombre de victimes difficile à estimer et une crise de déplacement sans précédent. Depuis les années 90, l’est de la République démocratique du Congo est en proie à une guerre meurtrière. Un conflit où meurtres, viols, et enlèvements sont longtemps restés sous silence. Pour mettre davantage en lumière ces violations de droits humains, un colloque international est prévu du 29 au 31 juillet prochain à Kinshasa. Un événement organisé par la CIA-VAR et le FONAREV, sur le thème “Reconnaissance internationale des génocides commis sur le territoire de la République démocratique du Congo”.
Afin de contribuer à l’édification d’une humanité plus civilisée et pacifiée, j’ai confié à la commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes, la CIA-VAR ainsi qu’au Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, le FONAREV, la mission essentielle d’organiser cette réflexion nationale destinée à promouvoir durablement une culture de paix.
FÉLIX TSHISEKEDI – Président de la République – RD CONGO
Trois jours de discussions pour vulgariser la notion de “Genocost”. Un terme établi par la société civile congolaise pour expliquer la nature économique du génocide. Connue pour l’abondance de ses ressources minières, l’est de la République démocratique du Congo est notamment riche en or et coltan Autant de richesses qui suscitent les convoitises….des plus grandes multinationales accusées d’utiliser des “minerais de sang”.
Le geno cost n’est pas qu’un concept ou une date symbolique, il est l’incarnation d’un devoir. Celui de faire connaître, de reconnaître et de réparer. Il rappelle aussi que la mémoire est un droit et que toute société digne doit porter ses morts avec vérité et courage.
PATRICK FATA, Directeur Général – FONAREV – RD CONGO
A l’approche de ce colloque international, la CIA-VAR et le FONAREV ont lancé un appel aux contributions adressés aux chercheurs et aux universitaires. L’enjeu est d’explorer les dimensions juridiques, historiques et sociales des crimes commis tout en encourageant un dialogue participatif afin que la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo soit officiellement et induscutablement reconnue comme génocide.



