Du 10 au 12 mars, des réunions se sont tenues en République démocratique du Congo sur l’intégration des personnes handicapées dans la loi électorale. L’objectif de cette réunion était de concevoir un cadre juridique pour la gestion des personnes vivant avec un handicap dans le processus électoral. Selon Joséphine Ngalula, membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l’institution compte intégrer tous les éléments spécifiques qui sortiront de ces réflexions dans la loi électorale afin de garantir l’organisation d’élections crédibles.
En prélude aux élections de 2023 en République démocratique du Congo, le ministère des personnes vivant avec un handicap a organisé des réunions du 10 au 12 mars 2022. L’objectif de ces réunions est d’élaborer un cadre juridique pour la gestion des personnes handicapées dans le processus électoral.
L’enjeu de cette rencontre était de garantir aux personnes vivant avec un handicap que non seulement elles participeront aux élections comme tout autre citoyen congolais au nom de l’égalité de tous devant la loi, mais qu’elles auront également accès à certaines candidatures aux législatives locales et surtout à la présidentielle.
Kerwin Mayizo, Analyste politique – RD Congo
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants, notamment l’adoption de toutes les mesures législatives, réglementaires et autres visant à supprimer toute barrière empêchant la participation pleine et effective des personnes handicapées à la vie politique et publique.
« Lorsque nous parlons de la prise en compte de la question du handicap, nous incluons les personnes atteintes d’albinisme, les personnes atteintes de nanisme, toutes ces catégories sont à prendre en compte dans le cadre des amendements que nous faisons au niveau de la Commission électorale nationale indépendante. Je suis heureux aujourd’hui parce qu’au niveau de la CENI nous avons compris cette question de cette manière parce que nous ne parlons pas seulement des personnes vivant avec un handicap mais de toutes les catégories qui ont été longtemps marginalisées dans ce pays. »
Irène Essambo, Ministre déléguée des affaires sociales – RD Congo
Pour rappel, les objectifs de ces rencontres étaient de contribuer à la promotion d’un processus électoral inclusif en République démocratique du Congo, d’encourager la réflexion sur la participation active et massive des personnes vivant avec un handicap, et d’élaborer un plan de plaidoyer pour l’inclusion de la question du handicap dans les lois électorales.