Dans le souci de dynamiser les relations économiques entre la France et la République démocratique du Congo, une délégation congolaise a présenté au Mouvement des entreprises de France les atouts de la RDC. Un forum d’affaires, perçu comme une étape cruciale pour renforcer les relations économiques entre les deux parties. Plusieurs opportunités s’offrent ainsi, axées autour de nouvelles perspectives de croissance et de développement pour les deux pays.
La République Démocratique du Congo a présenté les opportunités d’investissement du pays à Paris en France du 28 au 30 Avril 2024. Dans le cadre du renforcement de ses relations commerciales, la RDC à travers Anthony Nkinzo Kamole, Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), a exposé ses atouts, se proclamant comme destination privilégiée pour les investissements internationaux.
“La RDC représente une destination de choix pour les investissements internationaux parce que c’est un pays qui a d’énormes ressources et un potentiel minier hyper important avec des ressources minières très variées donc je pense que oui la RDC représente un bel endroit pour régénérer des IDE mais aussi pourquoi pas transformer ses matières premières sur place et générer des industries et des emplois. Pour ma part je pense que pour les multinationales qui ont intérêt à investir dans ces pays et qui peuvent générer de la valeur ajoutée dans ces pays, c’est une aubaine pour ces pays là d’avoir de telles rencontres.”
Alseny THIAM, Economiste, Guinée
La croissance du PIB de la République Démocratique du Congo devrait se modérer à 6 % en 2024 et se stabiliser autour de 5,8% sur la période 2025-26, tirée par le secteur minier. Les autorités congolaises ont souligné les efforts du gouvernement pour renforcer un environnement d’affaires attractif et sécurisé, conformément à la vision de création et de diversification de chaînes de valeurs.
“Je pense que oui la France et le Congo doivent continuer leur partenariat, le Congo peut continuer à discuter avec des partenaires institutionnels et d’autres partenaires non étatiques et non institutionnels pour continuer à avoir des échanges fructueux et surtout avec justement des relations beaucoup plus pragmatiques et beaucoup plus horizontales afin que les deux parties soient gagnantes et qu’il n’y ait pas forcément de partie qui se dise lesée ou qui soit lésée par les échanges. Donc je pense que oui cet échange est fructueux et augure de bonnes relations et de bons contrats en perspective.”
Alseny THIAM, Economiste – Guinée
Outre l’aspect économique, la situation sécuritaire reste une priorité, la France étant mobilisée depuis de nombreuses années pour garantir le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC et permettre un règlement de la crise dans la région des Grands Lacs.
