Le président Félix Tshisekedi maintient que le retrait de la la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo doit s’effectuer avant fin 2024. Si aucun calendrier précis n’a été annoncé, le président Tshisekedi a marqué sa préoccupation quant à la capacité de la Monusco à endiguer les violences perpétrées par le groupe M23 à l’Est du pays. Forte de 17000 casques bleus, cette mission a pour mandat de protéger les civils congolais victimes de violences armées perpétrées par de nombreuses milices, dont le M23, depuis novembre 2021.
Le président Félix Tshisekedi maintient que le retrait de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo doit s’effectuer avant fin 2024. Le dirigeant congolais a indiqué, le 23 septembre 2022, que le départ de la Monusco devrait commencer au lendemain des élections générales de décembre 2023. « La mission n’aura plus de raisons de rester en RDC après les élections » a t-il déclaré.
Si aucun calendrier précis n’a été annoncé, le président Tshisekedi a marqué sa préoccupation quant à la capacité de la Monusco à endiguer les violences perpétrées par le groupe M23 à l’Est du pays. Les craintes du chef d’Etat congolais trouvent leur origine dans un récent rapport des Nations Unies sur la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le document datant de juin 2022 révèle que la logistique militaire dont dispose le M23 est supérieure à celle de la Monusco.
La Monusco est déployée en RDC depuis 23 ans. Forte de 17000 casques bleus, cette mission a pour mandat de protéger les civils congolais victimes de violences armées perpétrées par de nombreuses milices, le M23 principalement, qui a repris les armes en novembre 2021. La RDC bénéficie parallèlement du soutien de la Force conjointe de la Communauté d’Afrique de l’Est depuis le mois de juillet 2022.
