En République Démocratique du Congo (RDC), alors que la menace du M23, soutenu par le Rwanda, pèse sur la province du Sud-Kivu depuis l’offensive du groupe armé sur Goma, des milliers de jeunes hommes et même des femmes s’enroulent aux côtés de l’armée congolaise. Un vaste mouvement de recrutement de volontaires à Bukavu et dans plusieurs zones du Sud-Kivu par les autorités en vue de barrer la route au M23 et préserver l’intégrité territoriale.
Dans un contexte ou la menace du M23, soutenu par le Rwanda, pèse sur la province du Sud-Kivu – depuis l’offensive du groupe armé sur Goma, un vaste mouvement de recrutement de volontaires a été lancé à Bukavu et dans plusieurs zones du Sud-Kivu. A cet effet, des milliers de jeunes hommes et femmes s’enroulent aux côtés de l’armée congolaise pour préparer la riposte contre ce groupe terroriste afin d’efficacement défendre l’intégrité territoriale du pays.
“Depuis 1998 nous voyons ce pays ce désarager. Le Congo aujourd’hui à plus de 2 millions 3000 kilomètre carré face à un petit pays comme le Rwanda avec 6000 mètre carré en terme de population, le Congo c’est carrément 45 habitant au mètre carré alors que le Rwanda c’est 435 habitants au mètre carré”
Aboudramane Coulibaly, Analyste politique – Mali
Allant des anciens démobilisés des FARDC et de groupes armés aux nouvelles recrues de 18 ans révolus, nombreux sont ceux qui font part de leur indignation en rejoignant les rangs de défense après avoir vu les images de la récente attaque de Goma par le M23 et les militaires rwandais. La période que va durer la formation des volontaires reste inconnue. Ces derniers disent vouloir être prêts à temps pour barrer la route au M23.
“Il est important que la communauté internationale puisse réagir le plus rapidement possible sinon cette escalade de la violence pourra atteindre d’autres pays au delà la RDC ça pourra prendre le Kenya ou ailleurs. Le processus de Nairobi qui avait été adopté sous le leadership de la médiation sud africaine n’a pas pu atteindre les objectifs escomptés. Aujourd’hui la médiation angolaise avec le président Lourenço essaye de faire des efforts mais en réalité la voie diplomatique ne pourra pas résoudre ce problème. Il faut absolument une coalition armé forte pour pouvoir soutenir la Rdc par rapport à cette situation en réalité”
Aboudramane Coulibaly, Analyste politique – Mali
Depuis le début de l’année 2025, l’escalade de violence dans l’Est de la RDC a déplacé plus de 230 000 personnes, portant à 4,6 millions le nombre total de déplacés internes, selon les Nations unies.
