En République Démocratique du Congo, la Cour de cassation de Kinshasa a annoncé la reprise dès lundi 11 avril 2022, du procès 100 jours, l’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, ancien Directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi, Samih Jammal, Directeur Général de la Société Samibo Sarl. Ces derniers sont poursuivis pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme 100 jours du chef de l’État congolais.
Le procès qui a fait couler beaucoup d’encres en République Démocratique du Congo, en l’occurrence l’affaire 100 jours va reprendre ce 11 avril 2022. L’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, ancien Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, Samih Jammal, Directeur Général de la Société Samibo Sarl, et Jeannot Muhima, administratif à la Présidence de la République, est de retour renseigne la Cour de cassation, dans une notification d’audience signée le 28 mars 2022.
Je penche plutôt pour la version de ses proches qui pensent que c’est un procès politique parce qu’ avant de s’allier aux élections précédentes à Félix Tshisekedi, Kamerhe était lui-même candidat et il avait l’intention de l’être à nouveau en 2023. Par ce procès il est d’office écarté. il y a eu des réductions de peine de 20 ans à 13 ans, est-ce qu’on va annuler la sanction je ne pense pas. Tant que la sanction n’est pas annulée, il ne pourra pas être candidat.
Sadio Morel-KANTÉ, Journaliste Congo
L’ancien directeur de cabinet du Président de la République Félix Tshisekedi déjà en liberté provisoire séjourne actuellement en Europe depuis janvier 2022, pour se faire soigner, il se pourrait donc, que ce procès débute sans sa présence physique.
Voilà Donc que, oui je pense que le procès est beaucoup plus politique que juridique parce que les juges en le condamnant, selon diverses sources, n’ont pas pu apporter suffisamment d’éléments pour dire que Kamerhe était coupable, et avait pu détourner de l’argent dans ce procès du programme de 100 jours.
Sadio Morel-KANTÉ, Journaliste Congo
Rappelons que, l’ancien allié de Félix Tshisekedi, Samih Jammal et Jeannot Muhima ont été condamnés en appel respectivement à 13 ans, 6 ans et une année des travaux forcés. Ces derniers sont poursuivis pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme 100 jours du Président de la République.