À l’occasion de la 26e session de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP 26), le président congolais Félix Tshisekedi et le gouvernement britannique se sont engagés à protéger la forêt de la République démocratique du Congo.Ce partenariat, qui s’étend sur dix ans, va permettre à la deuxième plus grande forêt tropicale au monde de bénéficier sur les cinq premières années, des investissements sûrs à hauteurs de 500 millions usd pour préserver ce réservoir de carbone et réserve de biodiversité d’importance mondiale.
Deuxième plus grande forêt tropicale au monde au regard de ses richesses naturelles, la forêt de la République démocratique du Congo se présente comme la solution à la crise climatique mondiale. Aussi, conscient de sa réserve de biodiversité et de son réservoir de carbone, le président Félix Tshisekedi et le Premier ministre britannique Boris Johnson, ont paraphé au cours de la 26e session des Nations unies sur le changement climatique (COP26), un engagement pour une durée de dix ans pour protéger la forêt congolaise.
Entre 2016 et 2021, le taux de perte de forêts naturelles en Afrique est d’environ 3,1 millions d’hectares. Fort de ce constat, cet accord multi-bailleur débloquera dans un premier temps des investissements sur le terrain s’élevant à 500 millions USD pour les cinq premières années. Un apport majeur pour la sauvegarde des richesses naturelles de la RD Congo que sont ses massifs forestiers, ses tourbières, ses ressources en eau et en minerais stratégiques.
Grâce à la COP 26, le président Tshisekedi espère pouvoir mobiliser de nombreux financements pour galvaniser son plan de relance verte relatif aux efforts de conservation des ressources naturelles à travers la lutte contre la déforestation qui menace la faune et le climat.