Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé son inquiétude face à l’escalade du conflit en République Démocratique du Congo, où près de 3 000 personnes ont été tuées et plus de 400 000 déplacées recensées depuis le début de l’année 2025. Lors d’un point de presse à New York, ce 6 février 2025, il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à l’apaisement, soulignant l’ampleur des violations des droits de l’homme et de la crise humanitaire à Goma.
A Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, près de 3 mille personnes ont été tuées, y compris des femmes et des enfants, selon les dernières estimations des Nations Unis, tandis que Plus de 400 000 personnes ont été déplacées depuis début janvier 2025 en raison de l’escalade des combats dans l’est de la RDC. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé son inquiétude face à l’aggravation de la situation. Lors d’un point de presse tenu ce 6 février 2025, à New York, il a lancé un appel à l’apaisement.
Faites taire les armes. Arrêter l’escalade. Respectez la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Respectez le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire. Il n’y a pas de solution militaire.
António Guterres, Le Secrétaire général de l’ONU – Portugal
Depuis la reprise des hostilités, le groupe armé du M23, soutenu par les forces rwandaises, a intensifié ses offensives et s’est emparé de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Ce conflit, qui perdure depuis trois décennies, est alimenté par des rivalités ethniques, entraînant des violences sans précédent.
Nous constatons également que d’autres groupes armés congolais ou étrangers continuent de représenter une menace. Tout cela à un impact humain énorme. Nous disposons d’innombrables rapports faisant état de violation des droits de l’homme, notamment de violences sexuelles et sexistes, de recrutement forcés, et d’interruption de l’aide vitale. La situation humanitaire à Goma et environ est périlleuse.
António Guterres, Le Secrétaire général de l’ONU – Portugal
Le Mouvement du 23 Mars (M23) a été créé en 2012 par des militaires dissidents de l’armée congolaise. Après une brève montée en puissance, il a été défait en 2013 par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les Casques bleus de la MONUSCO. Cependant, le M23 a repris les armes en 2022, s’emparant de plusieurs localités dans la province du Nord-Kivu, située à la frontière du Rwanda et de l’Ouganda.