Le jeudi 26 juin 2025, à l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies, le président angolais João Lourenço a lancé un appel pressant aux États membres pour qu’ils intensifient leurs efforts en vue d’un fonctionnement plus efficace de l’organisation. Il a souligné que cette amélioration passe inévitablement par des réformes structurelles, en particulier au sein du Conseil de sécurité.
A l’occasion de la commémoration du 80ème anniversaire de la Charte des Nations Unies, le jeudi 26 juin 2025, le président de la République d’Angola et président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, a insisté sur la nécessité impérieuse de transformer en profondeur la composition et le fonctionnement du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Il a averti que sans une réforme crédible et structurée de cette instance, les efforts déployés en faveur d’une paix durable pourraient ne pas aboutir concrètement.
Bien qu’il s’agisse d’une question complexe, la réforme doit être abordée sans subjectivisme, afin que le Conseil puisse apporter des réponses appropriées aux défis majeurs et complexes auxquels il est confronté.
João Lourenço, Président de la République – Angola
Le président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, estime que l’ONU ne peut plus ignorer les crises persistantes en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe et ailleurs, qui révèlent ses limites actuelles. Il appelle ainsi à une réforme dépourvue de subjectivisme, jugée indispensable pour permettre à l’organisation de répondre de manière plus efficace aux grands enjeux contemporains.
Nous devons concentrer nos efforts sur la nécessité d’aider les Nations Unies à améliorer significativement son fonctionnement, ce qui implique de prendre en charge l’impératif de réformes de certains de ses organes en particulier le Conseil de sécurité.
Depuis 2014, près de la moitié des missions de paix onusiennes sont déployées en Afrique, souvent en coordination avec l’Union africaine. En décembre 2023, le Conseil de sécurité a adopté une résolution historique autorisant le financement des opérations de l’UA par les contributions obligatoires des États membres de l’ONU. Une avancée saluée, mais qui ne lève pas toutes les inquiétudes : avec un budget cumulé de 5,6 milliards de dollars jusqu’en juin 2025, les neuf principales missions enregistrent une baisse de 8,2 % de leurs ressources.