Lors d’une réunion des ministres, des sénateurs et plusieurs organisations non-gouvernementales rwandaises tenue le jeudi 13 janvier, le gouvernement et la société civile ont appelé à des mesures strictes pour lutter contre les violences domestiques dans le pays. Pour ces entités politiques et sociales, ces violences sont une gangrène pour le pays.
Au Rwanda, le gouvernement et la société civile appellent à des mesures strictes pour freiner les violences domestiques. La mesure pour enrayer le problème sera selon eux, d’introduire des actions conformes aux politiques déjà mises en place. Pour la société civile, instaurer des dialogues communautaires, des dialogues entre parents et enfants serait le meilleur moyen de corriger les incompréhensions.
Selon le rapport final 2019/2020, de l’Enquête démographique et de santé du Rwanda sur la violence domestique, 46% des femmes jamais mariées et 18% des hommes déjà mariés ont subi des violences physiques, sexuelles ou émotionnelles conjugales. La prévalence de toute violence conjugale parmi les femmes déjà mariées est passée de 40 % en 2015, 46 % en 2020.
D’après la ministre rwandaise du Genre et de la Promotion de la famille, Jeannette Bayisenge, les violences domestiques sont inscrites à l’ordre du jour des priorités du gouvernement rwandais. Un défi à relever pour l’évolution sociale du Rwanda, qui fait figure d’exemple en termes de promotion de l’égalité des genres en Afrique.