Le Sénégal et l’Agence Française de développement ont signé un accord de financement d’un montant de 16,4 milliards de FCFA, sous forme de prêt, dans le cadre du Programme d’appui à la relance de l’industrie pharmaceutique. Le pays se veut ainsi une référence capable, non seulement, de produire des vaccins pour sa population, mais aussi de pouvoir les produire pour les autres pays africains.
Un prêt de 16,4 milliards de FCFA a été accordé au Sénégal par l’Agence française de développement Cet appui servira, principalement, à financer le projet MADIBA. Ceci entre dans le cadre du Programme d’appui à la relance de l’industrie pharmaceutique. Ce programme vise notamment à favoriser la relance de l’industrie pharmaceutique du Sénégal.
Il est important de constituer un écosystème, un écosystème au sens où, produire du vaccin n’est pas juste d’avoir une usine qui produit des vaccins. C’est aussi des capacités individuelles qui doivent être formées, c’est des partenariats de qualité, c’est de la recherche et du développement pour assurer un portefeuille de vaccin et aussi c’est des partenaires qui vont assurer la chaîne d’approvisionnement.
Dr Amadou SALL, Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar
Le Sénégal est en passe de devenir un hub en Afrique pour la production des vaccins. C’est du moins l’ambition des autorités. Le pays abrite d’ailleurs, une nouvelle usine qui produira son premier vaccin en 2023. Il s’agit d’une installation dotée d’une capacité de 300 millions de doses de vaccin par an.
La démarche qu’a choisi le Sénégal a été d’avoir une concertation, non seulement pour produire, mais aussi pour se concerter avec les acheteurs, de manière à produire des vaccins qui sont utiles, mais des vaccins qui sont achetés et de s’assurer que la production sera en accord quasi parfait avec la demande. Effectivement, le monde est dans une situation où il y a beaucoup de vaccins, mais ce qu’on va éviter ici, c’est de nous assurer que la demande sera satisfaite pour les vaccins qui sont demandés.
Dr Amadou SALL, Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar
La pandémie de Covid-19 a montré la forte dépendance des Etats africains au marché international du médicament. A cet effet, assurer la souveraineté pharmaceutique du pays, est l’une des priorités des autorités sénégalaises. L’objectif pour le Sénégal est de faire du secteur pharmaceutique, un secteur producteur de valeur économique et d’emplois.
