Selon le ministère du Commerce et de l’Industrie, les importations de produits du Sénégal sont estimées à 6 000 milliards de francs CFA, dont 250 produits industriels. Ce phénomène est attribué à un déficit important dans le secteur de l’industrie de transformation. Face à cette situation alarmante, le gouvernement sénégalais tiendra les 18 et 19 novembre 2024 les assises de l’industrie et du commerce. Ces États généraux visent à réunir les différents acteurs du secteur des hommes d’affaires aux responsables gouvernementaux, en passant par les représentants des ONG et du secteur universitaire pour discuter des solutions à même de redynamiser l’industrie sénégalaise.
Le Sénégal veut changer son modèle économique en réduisant sa dépendance à l’extérieur. En effet, le pays importe l’équivalent de 6 000 milliards de FCFA de produits, incluant 250 produits industriels. Ce phénomène est en grande partie attribué à un déficit significatif dans le secteur des industries de transformation. Face à cette situation, le gouvernement sénégalais a décidé de repenser son système industriel pour mieux répondre aux besoins du marché local et stimuler la croissance économique. Pour ce faire, les autorités sénégalaises ont annoncé la tenue des États généraux de l’industrie, du commerce, et des petites et moyennes entreprises (PME), qui se dérouleront les 18 et 19 novembre 2024. Ces États généraux visent à rassembler les différents acteurs des forces vives pour discuter des solutions susceptibles de redynamiser l’industrie sénégalaise.
De quoi il s’agit ? c’est réunir 1000 personnes de l’industrie, du commerce ,des PME, aussi de l’administration, des forces vives, des syndicats. On veut se poser la question : pourquoi notre pays n’est pas industrialisé depuis 1960 ? Que s’est-il passé? Pourquoi il y a eu 100 à 200 usines qui sont fermées? Dans un deuxième temps nous allons proposer des solutions, des réformes qui sont nécessaires pour aller de l’avant.
La stratégie du gouvernement s’inscrit également dans un cadre de développement économique plus large, avec l’ambition de diversifier l’économie du Sénégal tout en créant des emplois durables. L’objectif principal est de jeter les bases d’une stratégie industrielle durable capable de réduire la dépendance du pays à l’égard des importations et de stimuler la production locale.
Nous avons une approche inclusive de l’industrie et des PME. Nous allons maintenant faire des CRD dans les régions du pays. Pourquoi doit-on faire des Comités régionaux de développement ? parce que là pour développer l’économie il faut aller sur les terroirs. Donc nous allons faire des CRD avec les gouverneurs, avec les maires qui détiennent les terres avec également les chambres de commerce et métiers. Parce que c’est eux les acteurs territoriaux de l’économie.
Actuellement, l’industrie sénégalaise ne représente que 25% du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays. Ce chiffre, bien que révélateur d’un potentiel de développement, souligne également l’urgent besoin de revitaliser le secteur industriel.
