Pour améliorer l’accès au financement des petites et moyennes entreprises PME agricoles, l’Union des mutuelles du partenariat pour la mobilisation de l’épargne et du crédit au Sénégal (UM-Pamecas), sollicite une garantie de 7 millions de dollars. Cette facilité, devrait permettre à UM-Pamecas d’élargir son offre de financement destinée aux petits exploitants agricoles, aux coopératives et aux petites entreprises.
7 millions de dollars sont recherchés par l’Union des mutuelles du partenariat pour la mobilisation de l’épargne et du crédit, (UM-Pamecas) pour accompagner les PME agricoles du Sénégal. Cette facilité permettra d’aider les petits exploitants et les PME à accéder plus facilement aux financements dont ils ont besoin pour se développer.
“Ce n’est pas un problème d’argent ou de montant à proposer ou disponible, c’est un problème de confiance. Confiance entre système bancaire et les entreprises qui évoluent dans l’informel parce que la plupart d’entre elles n’ont pas de comptabilité ou en un nombre brouillon de comptabilité. En tout cas, tous les documents qu’elle propose à la banque cette dernière, les rejette par manque de confiance et de fiabilité. Donc elles refuse de prêter de l’argent à ses entreprises, et les PME, PMI sont obligées de se retourner vers les entreprises d e microcrédit”
Boubacar Ba, Analyste Politique – Sénégal
D’après les données communiquées par la Société financière internationale (SFI), la garantie peut couvrir jusqu’à 70 % d’un ensemble de prêts admissibles pouvant s’élever à 10 millions de dollars. L’investissement sera réalisé de façon graduelle. La première tranche cible un portefeuille d’environ un million de dollars, avec une protection contre les pertes pouvant atteindre jusqu’à 700 000 dollars. Cette mesure, devrait offrir à UM-Pamecas la possibilité d’élargir son éventail de financements pour les petits agriculteurs, les coopératives et les petites entreprises, tout en minimisant sa vulnérabilité face aux risques d’insolvabilité.
“Ce qu’il faudrait, c’est créer une organisation qui permettrait aux entreprises qui évoluent dans le système informel d’en sortir une bonne fois pour toute. et de produire des documents comptables qui soit fiable, validé garantie par une organisme qui permettrait ainsi aux banques elles aussi d’accepter de jouer le jeu et de financer l’économie”
Boubacar Ba, Analyste Politique – Sénégal
Au Sénégal, les petites et moyennes entreprises constituent près de 95 % du paysage économique, cependant une majorité d’entre elles opère dans l’informalité, ce qui restreint leur possibilité d’accéder aux financements bancaires conventionnels. D’autre part, le soutien financier dont ils bénéficient est modeste, représentant moins de 10 % du portefeuille bancaire, contrairement à une moyenne de 14 % en Afrique de l’Ouest.
