Le Sénégal se prépare à l’exploitation de ses gisements de pétrole et de gaz. Avec ces ressources énergétiques, l’économie sénégalaise devrait atteindre une moyenne annuelle de 9,2% en 2024 selon la Banque mondiale. Ceci alors que le pays s’achemine vers une élection présidentielle le 24 mars 2024. Ainsi, de multiples enjeux et défis entourent l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole au Sénégal.
Découverts entre 2014 et 2017, les vastes gisements d’hydrocarbures représentent une manne financière potentiellement importante pour le Sénégal. Estimés à 900 milliards de mètres cubes pour le gaz naturel et 2,5 milliards de barils pour le pétrole, ces projets revêtent de multiples enjeux et défis pour ce pays ouest africain qui se prépare à élire un nouveau président le 24 mars 2024. Les autorités sénégalaises veulent favoriser le « contenu local » dans cette industrie naissante.
Depuis la découverte des gisements d’hydrocarbures au Sénégal, nombre de questions concernant les retombées économiques de cette manne financière que les activités d’exploitation devraient générer sont abordées. La production de gaz et de pétrole va fortement impacter l’économie sénégalaise avec près de 900 milliards FCFA de recettes attendues d’ici 2025. Cette nouvelle donne devrait sans doute marquer un tournant décisif dans l’histoire politique et économique du Sénégal. Un enjeu majeur pour les futurs dirigeants sénégalais, qui devront travailler à pérenniser les investissements menés par le gouvernement sénégalais sous les deux mandats du président Macky Sall.
Selon les observateurs, les revenus à tirer de l’exploitation des hydrocarbures devraient combler les immenses attentes des Sénégalais en matière d’emploi, de santé, d’éducation, de services et d’infrastructures. Par ailleurs, le Sénégal est membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz depuis le vendredi 1er mars 2024.