A Richard-Toll nord-ouest du Sénégal, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a donné le coup d’envoi pour la mise en place de deux infrastructures hydrauliques. Il s’agit d’une usine de traitement et d’un château d’eau visant à renforcer l’alimentation en eau potable dans la région.
Au Sénégal, face aux défis d’approvisionnement en eau potable, le gouvernement poursuit la mise en place de réformes et d’actions. A Richard-Toll, dans le nord-ouest du pays, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau ont été lancés le 7 février 2025 par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye. La construction de ces infrastructures, selon le ministre, devrait permettre de renforcer l’alimentation en eau potable dans cette région.
“« Avec l’ouvrage il sera construit nous réglerons définitivement un problème lancinant que nous connaissons ici dans la cité plus fort longtemps”.
Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement – Sénégal
L’usine de traitement offrira à la ville un supplément de 14 000 m³ d’eau par jour. Ce volume vient s’ajouter au 4000m³ déjà disponibles et répartis par trois châteaux d’eau d’une capacité totale de 1100m³ par jour. Outre ces infrastructures, un dispositif avec un réseau de 91 km de long a été installé pour favoriser l’accès à l’eau aux régions environnantes.
“Vous pouvez imaginer ma satisfaction aujourd’hui d’être ici parmi vous pour poser un acte important dans le sillage de ce que nous ambitionnons d’avoir pour notre pays, en perspective de l’horizon 2050 date idéale ou date limite deadline d’achèvement dans une première phase de cette grande ambition”.
Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement – Sénégal
Ce démarrage de travaux intervient après le lancement, le 18 janvier 2025, du Programme national des 39.000 branchements sociaux et des Travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Kolda. Le pays d’Afrique de l’Ouest ambitionne de satisfaire pleinement les demandes de la population en eau potable d’ici 2050.