Aménagement de 13 forêts dans cinq régions du Sénégal pour renforcer ainsi la gestion des ressources naturelles et lutter contre la déforestation. Financé par la Banque mondiale, à hauteur de 100 millions de dollars par la Banque mondiale, ce projet vise également à générer des revenus pour les communautés locales.
Pour mieux lutter contre la déforestation, le Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal s’est engagé à aménager 13 forêts dans 5 régions à savoir, Kaffrine, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda. Cette initiative, annoncée le 14 juin 2024 par le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, vise à renforcer la gestion des ressources naturelles.
“Nous demeurons convaincus que si toutes ces actions sont menées, le secteur de la pêche, le secteur de l’environnement et des forêts, qu’on connaîtront vraiment un essor avec comme corollaire, une valorisation des services des écosystémique.
Daouda Ngom, Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique – Sénégal
Financé à hauteur de 100 millions de dollars par la Banque mondiale, le projet a une durée de six ans (2022 à 2028). Pour le volet environnement, il couvre les régions de Kaffrine, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda. Concernant le volet pêche, il couvre Dakar, Fatick, Saint-Louis, Thiès, Ziguinchor, Kédougou, Kolda et Sédhiou.
“Il y a des activités phares notamment la construction des centres de pêche, de la maison des pêcheurs, les pôles aquacoles, les huit pôles aquacoles qui me paraissent très intéressants. et dans le domaine de l’environnement et des forêts également l’appui au parc national de Biko Biko, le système d’information sur les forêts, les équipements pour les eaux et forêt, mais en tout cas toutes les régions que je viens de citer font partie intégrante, soit du vol pêche soit du volet environnement”
Daouda Ngom, Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique – Sénégal
L’Etat du Sénégal vise à travers ce projet améliorer la gestion des ressources halieutiques et forestières et d’augmenter les opportunités économiques dans les zones ciblées d’ici 2028 qui recouvrent la quasi-totalité du territoire national. Ce projet vise également à générer des revenus pour les communautés locales. Le projet prévoit également des études sur le trafic transfrontalier de bois le long des frontières sud et est du pays, et le soutien au service des eaux et forêts.
