Le Dialogue national, dont le coup d’envoi a été donné mercredi 31 mai, a vu la présence d’acteurs politiques mais aussi l’absence de certains leaders, comme Ousmane Sonko, Déthié Fall ou encore l’ex première ministre Aminata Touré. Pour eux, il n’est pas question de participer à ce qu’ils qualifient de « deal ». Ils appellent à rejoindre le « contre dialogue » ou « dialogue du peuple » organisé par la plate-forme « des forces vives » F24.
Initialement prévu pour débuter mardi, les travaux du dialogue national voulus par le président Macky Sall se sont ouverts ce mercredi 31 mai à la salle des banquets de la Présidence sénégalaise.
Après des « consultations » avec la base, le Parti sénégalais Taxawu Sénégal de Khalifa Sall a confirmé sa décision d’adhésion. Selon leur communiqué, ils participeront « de manière responsable mais sans concession aux luttes menées au sein de l’opposition ». Le parti a appelé à « rester à l’avant-garde » contre « la troisième candidature inconstitutionnelle et illégale du président MacKy Sall pour le scrutin présidentiel qui devrait se tenir en février 2024 ».
Même son de cloche avec le fils de l’ancien président Karim Wade. Son parti politique, le PDS, avait déjà donné son accord de principe pour rejoindre le dialogue. Le principal enjeu pour eux sera la modification des lois électorales ou l’amnistie pour permettre les campagnes électorales.
Mais pour la plupart des autres responsables de l’opposition –Ousmane Sonko, Déthié Fall ou encore l’ex première ministre Aminata Touré -, il n’est pas question de participer à ce qu’ils qualifient de « deal ». Ils appellent à rejoindre le « contre dialogue » ou « dialogue du peuple » organisé par la plate-forme « des forces vives » F24.
A noter que ces travaux du dialogue national prévus sur deux semaines s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sécuritaires. Les manifestations organisées par Ousmane Sonko qui risque une peine de 10 ans de prison ont mobilisé les forces de sécurité dans plusieurs localités du pays.
