Le Conseil constitutionnel a rendu public, mercredi 26 novembre 2024, les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 17 novembre, confirmant la majorité absolue pour le parti au pouvoir à l’Assemblée nationale. Cette victoire devrait favoriser la mise en œuvre par l’exécutif du projet qui l’a porté au pouvoir il y a huit mois.
Les résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre au Sénégal ont été rendus publics par le Conseil constitutionnel, mercredi 27 novembre 2024, confirmant la victoire absolue du parti Pastef à l’Assemblée nationale. Ces résultats validés confirment les tendances observées lors des premières annonces, consolidant ainsi la position de la formation politique dirigée par l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, en tant que principale force au sein de l’Assemblée nationale.
“pour le parti au pouvoir le risque était grand de ne pas pouvoir avoir la majorité à l’Assemblée nationale donc de ce fait ne pas être à mesure de dérouler son programme et quelque part entraîner le Sénégal dans une cohabitation dont l’issue est plus que incertaine”.
Boubacar Ba, Journaliste – Sénégal
Le mouvement politique Pastef a remporté une large victoire aux législatives anticipées avec 130 sièges sur les 165 que compte le Parlement. C’est l’une des majorités les plus massives en nombre de sièges jamais obtenues par un seul parti aux législatives dans ce pays d’Afrique de l’ouest. Le Parti socialiste d’Abdou Diouf avait gagné 103 mandats sur 120 en 1988.
“ ils ne pourront pas dirent que nous avons eu des mains liés, pour ceci ou pour cela, ils vont pouvoir instaurer l’intégralité une grosse partie des réformes qu’ils ont promis au Sénégal, ces réformes qui sont censés apporter un changement qualitatif dans la qualité de vie du Sénégal et doté ce pays d’institutions que le Sénégal doit être aujourd’hui doter pour pouvoir l’amener vers des lendemains meilleurs.
Boubacar Ba, Journaliste – Sénégal
Cette validation du conseil constitutionnel marque la fin des législatives et ouvre désormais la porte au parti au pouvoir de mettre en œuvre son projet de “rupture” évoqué lors des élections présidentielles le 24 mars.