Le 16 janvier 2025, à l’occasion de la rentrée des cours et tribunaux, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé une série de réformes importantes destinées à renforcer le système judiciaire du pays. Sous le thème « Droit de grève et préservation de l’ordre public », cette cérémonie a mis en évidence la volonté du gouvernement de mieux encadrer le droit de grève tout en garantissant le maintien de l’ordre public.
Le droit de grève dans les secteurs stratégiques du Sénégal sera encadré par des réformes juridiques, incluant des solutions alternatives pour résoudre les conflits, telles que l’arbitrage et la médiation. Toutefois, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a fait cette annonce, souligne l’importance de trouver un équilibre entre ce droit et la préservation des services publics essentiels, insistant sur le rôle crucial de la justice dans la stabilité sociale et la cohésion nationale.
Ces mesures bien que nécessaires, dans certains cas, doivent toujours être prises avec le souci de maintenir un équilibre entre la protection des droits individuels et la préservation des intérêts vitaux. La défense des intérêts professionnels ne doit jamais se faire au détriment de la paix sociale et de la stabilité de notre nation.
Bassirou Diomaye Faye, Président de la République
Le président de la République du Sénégal a souligné que le droit de grève ne doit en aucun cas nuire à la liberté de travail ni menacer les entreprises ou les services publics essentiels du pays. À cette fin, des mécanismes d’arbitrage et de médiation seront renforcés pour anticiper les conflits sociaux et assurer la continuité des services essentiels.
J’invite la justice, gardienne de nos droits et libertés à nous entraîner dans cette démarche, avec impartialité et rigueur, en veillant, toujours à promouvoir la paix, dans notre pays. Les employeurs et l’État, doivent quant à eux, accorder une attention bienveillante aux revendications légitimes des travailleurs.
Bassirou Diomaye Faye, Président de la République
Au Sénégal, le droit de grève, reconnu par la Constitution, s’appuie sur trois principes fondamentaux: le respect des règles pour la cessation du travail, des revendications professionnelles légitimes, et la préservation de la continuité des services publics. Ces principes ont pour objectif de permettre l’exercice de ce droit tout en garantissant le maintien des services essentiels à la société.