Sénégal : le Produit intérieur brut (PIB) atteint 17 316,2 milliards FCFA

Le Sénégal a franchi une étape majeure dans l’actualisation de ses indicateurs macroéconomiques avec la publication, par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), d’une réévaluation de 13,5 % de son Produit intérieur brut (PIB). Cette hausse résulte du changement d’année de base des comptes nationaux, désormais fixée à 2021 au lieu de 2014. 

Le Produit intérieur brut (PIB) du Sénégal s’établit désormais à 17 316,2 milliards FCFA, contre 15 261 milliards FCFA auparavant, selon la dernière publication de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Cette réévaluation de 13,5 % résulte du changement d’année de base des comptes nationaux, désormais fixée à 2021 au lieu de 2014.

“ Après le passage de l’année de base 2014 à 2021, le PIB du Sénégal s’élève désormais à 13,5 %. Cette augmentation s’explique par l’intégration de nouvelles sources de données et par une meilleure couverture statistique.

 Abdou DIOUF, Directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) Sénégal

Le changement d’année de base met en évidence des tendances jusque-là sous-estimées, particulièrement celles émanant des ménages et de l’économie informelle selon l’ANSD. La valeur ajoutée issue des activités informelles progresse ainsi de 24,2 %, tandis que l’autoproduction des ménages enregistre un bond de 32,1 %. Cette progression recompose la répartition sectorielle du PIB : le tertiaire apparaît renforcé, passant de 50,5 % à 53,4 %, confirmant son rôle moteur dans l’économie.

“ Grâce à la mise à jour des  de nomenclatures et des enquêtes, ce rebasage a mis en évidence une dynamique souvent sous-estimée : celle des ménages et de l’économie informelle. Ces éléments ont largement contribué à la progression du PIB à 13,5 %.

 Abdou DIOUF, Directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographieSénégal

Selon l’ANSD, cette révision fournit une image plus fidèle de l’économie sénégalaise, conduisant à une amélioration significative des principaux ratios suivis par les partenaires techniques et financiers. Concrètement, le taux d’endettement public se contracte à 80 % du PIB contre 90,8 % précédemment, le déficit budgétaire est réduit à −11,8 % au lieu de −13,3 %, et la pression fiscale s’établit à 15,9 % par rapport à 18 % avant la révision.

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