À l’approche des législatives anticipées du 17 novembre 2024 au Sénégal, le gouvernement intensifie les consultations pour permettre un bon déroulement du scrutin. Une deuxième réunion entre les membres de l’exécutif, les partis politiques et la société civile a eu lieu le 28 septembre.
Au Sénégal, à l’approche des législatives anticipées fixées au 17 novembre 2024, les initiatives afin d’apaiser le climat se multiplient. Dans le souci d’assurer une organisation harmonieuse du scrutin, une deuxième réunion entre le gouvernement, les différents partis politiques et la société civile s’est tenue le 28 septembre 2024. Plusieurs points ont été abordés notamment le rallongement du dépôt des dossiers de candidatures. Si certains acteurs espéraient un report, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a confirmé ce dimanche que le délai de dépôt des candidatures, prévu le 29 septembre à minuit, n’a pu être allongé.
“Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique informe les partis politiques légalement constitués, les coalitions de partis politiques et les entités regroupant des personnes indépendantes que la période de dépôt des listes n’a pu être allongée comme souhaitée par la plupart des acteurs présents à la rencontre tenue le 28 septembre.”
Jean-Baptiste TINE, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique – Sénégal
Deux autres sujets restent en suspens notamment la question du casier judiciaire et le format des bulletins de vote. Selon le ministre de l’Intérieur, il s’agit des points qui relèvent du pouvoir réglementaire. Jean-Baptiste Tine s’est félicité de la bonne tenue de cette réunion ainsi que la sérénité des participants.
“Je salue vraiment leur disponibilité et l’esprit de dialogue constructif qui a prévalu. Je salue la disponibilité de la société civile qui a joué une belle partition pour permettre encore une fois un dialogue très constructif.”
Jean-Baptiste TINE, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique – Sénégal
Avec 47 listes de coalitions et partis en lice pour 165 sièges à pourvoir, ce scrutin représente un test majeur pour le président Bassirou Diomaye Faye qui espère obtenir la majorité parlementaire afin de mettre en œuvre les promesses de la campagne électorale victorieuse qui l’a porté au pouvoir.