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Sénégal : les opposants Khalifa Sall et Karim Wade éligibles à la présidentielle

Au Sénégal, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi visant à réhabiliter les responsables politiques condamnés à des peines de prison qu’ils ont déjà purgées. Ledit projet ouvre les portes de la présidentielle à Karim Wade et Khalifa Sall. Cependant cette nouvelle loi doit être promulguée par le président Macky Sall avant son entrée en vigueur.

Exclu du champ politique sénégalais depuis plusieurs années, Karim Wade et Khalifa Sall pourraient se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Ceci à l’issue de la réforme du Code électoral du Sénégal, adoptée le 5 août 2023 par le Parlement et permettant à une personne condamnée et ayant bénéficié ensuite d’une amnistie ou d’une grâce de figurer sur les listes électorales. Karim Wade et Khalifa Sall  avaient été condamnés respectivement en 2015 et en 2018 pour des crimes économiques.

Nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie ou de grâce.

Cette modification de l’article L28 du code électoral du Sénégal est, de l’avis de certains observateurs de la scène politique sénégalaise,  l’un des principaux acquis du dialogue national initié fin mai 2023 par le président Macky Sall. 

 Voir Karim Wade Khalifa Sall recouvrer leur éligibilité présentement, c’est une satisfaction parce que c’est une injustice qui a été corrigée. Mais ce qu’il faut rappeler, c’est que l’heure de leur condamnation, aucun juge n’a prononcé la perte de leurs droits civique et politique. Mais c’est pas l’entremise du président de la République à travers sa majorité à l’Assemblée nationale d’alors aucun code électoral a été modifié afin de les empêcher de prendre part à la présidentielle de 2019, parce qu’il constitue une réelle menace pour son parti, notamment pour sa deuxième candidature.

À environ 6 mois du scrutin présidentiel, prévu le 25 février 2024 au Sénégal, les tensions politiques sont de plus en plus vives dans le pays. Au cœur de celles-ci, l’inculpation d’Ousmane Sonko pour appel à l’insurrection. L’opposant sénégalais est placé en détention depuis le 31 juillet 2023.

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