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Sénégal : production aquacole de 65 000 tonnes attendue d’ici 2032

Le Sénégal veut passer de 1 500 tonnes de poissons de production aquacole en 2022 à 65 000 tonnes en 2032. Cette ambition est portée par une stratégie nationale de développement du secteur présentée ce 27 juin 2024 lors d’un atelier à Dakar par l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA). D’un coût global de 129 milliards de FCFA, l’objectif des autorités sénégalaises est d’arriver, d’ici 2032, à une production de 65 000 tonnes et à la création de 50 mille emplois. 

Le Sénégal a adopté une stratégie nationale de développement de l’aquaculture d’un coût global de 129 milliards FCFA. L’objectif est d’atteindre d’ici 2032 une production aquacole de 65 000 tonnes de poissons et  172 millions d’alevins, dont 90 000 tonnes d’aliments, selon l’Autorité Nationale de l’Aquaculture (ANA), Ces prévisions vont entraîner la création de 50 000 emplois et une contribution au PIB national à hauteur de 52 milliards de FCFA.

On a tout le potentiel, on a le potentiel physique, on a une mer, on a des fleuves, on a des lacs, on a des terres parce que l’aquaculture se fait également sur terre. On a le potentiel en terme de biodiversité, on est en milieu tropical ce qui est une chance mais on a également le potentiel humain. Aujourd’hui il y a plein d’universités qui forment des gens en aquaculture, ce qui manquait. Ce qui booste tout cela, on a une volonté également du gouvernement de faire de ce secteur, un secteur phare de l’économie sénégalais.

Samba Ka, Directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA)

Dans un contexte de captures stagnantes, voire en baisse, l’aquaculture constitue une véritable alternative à la pêche, confrontée à la surexploitation des ressources halieutiques et à la raréfaction  de certaines espèces. Pour se faire, selon Samba Ka, cela nécessite des investissements. 

Pour parler d’aquaculture, je pense à un centre de géotechnique aquacole ou on pourra faire des tests, faire de la recherche de développement, on pourra tester des espèces, tester des aliments. Mais aussi jusqu’à présent l’aquaculture était plus dans le domaine communautaire il faut que les investisseurs puissent aller dans le domaine de l’aquaculture. Ça aussi c’est quelque chose qu’on va travailler, c’est-à-dire attirer les investisseurs.

Samba Ka, Directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA)

Au Sénégal, les prévisions montrent que la demande de produits  de la pêche augmentera de 107 000 tonnes d’ici 2025, pour maintenir une consommation annuelle par habitant de 29 kg, supérieure à la moyenne mondiale estimée à 20,2 kg, selon la FAO.

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